Secteur forestier au Canada | Des groupes appellent à une meilleure mesure des émissions de carbone

Secteur forestier au Canada | Des groupes appellent à une meilleure mesure des émissions de carbone
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Près d’une douzaine de groupes environnementaux demandent au gouvernement fédéral d’élargir son examen des émissions de carbone du secteur forestier canadien, affirmant que la portée actuelle ne répond pas à leurs préoccupations concernant la sous-estimation des émissions.

Jordan Omstead

La Presse Canadienne

Dans une lettre ouverte, les groupes affirment que l’examen du gouvernement fédéral doit d’abord examiner la manière dont les émissions forestières sont estimées.

La lettre, signée par des représentants de 11 groupes environnementaux, dont Nature Canada et Nature Québec, affirme que la portée de l’examen mine sa crédibilité.

La lettre intervient après que le commissaire fédéral à l’environnement et au développement durable a publié l’année dernière un rapport recommandant qu’Ottawa lance un examen indépendant pour examiner la façon dont il estime et déclare les émissions provenant de l’exploitation forestière.

En réponse à ce rapport, le gouvernement a convenu qu’un examen indépendant était important, mais a noté que les données scientifiques sur lesquelles reposent ses rapports sur le carbone avaient été examinées par des pairs.

Le rapport du commissaire a été repris par des groupes environnementaux qui critiquent depuis longtemps les rapports sur les émissions du secteur forestier, en partie parce qu’ils affirment que le gouvernement blâme le secteur pour les émissions absorbées par certains arbres qui repoussent naturellement après des incendies de forêt. forêt.

« Cela n’a pas de sens logique, car il n’y a aucune intervention humaine. Au niveau de la repousse de ces arbres, c’est tout à fait naturel. Il n’y a aucune véritable justification pour compter et créditer le secteur forestier à cet égard », a déclaré Michael Polanyi, responsable des politiques et des campagnes pour Nature Canada.

Selon une étude publiée en janvier dans la revue Frontièresqui est soumis à un examen par les pairs, le mécanisme de reporting du Canada en fait une exception parmi la plupart des autres pays industrialisés.

Selon les calculs des auteurs, le secteur forestier canadien a contribué en moyenne à l’équivalent d’environ 91 millions de tonnes de CO2 par an entre 2005 et 2021, ce qui est largement comparable aux secteurs de l’électricité et de l’agriculture. Cependant, le gouvernement fédéral attribue au secteur l’absorption de l’équivalent de 4,7 millions de tonnes de CO.2 par an en moyenne sur la même période, selon l’étude.

M. Polanyi affirme que cet écart conduit à « toutes sortes de solutions politiques faussées » car il présente le secteur comme un puits de carbone et une solution climatique.

 
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