un trentenaire reconnu coupable de harcèlement sexuel lors d’un stage Bafa à Pont-l’Abbé-d’Arnoult

un trentenaire reconnu coupable de harcèlement sexuel lors d’un stage Bafa à Pont-l’Abbé-d’Arnoult
un trentenaire reconnu coupable de harcèlement sexuel lors d’un stage Bafa à Pont-l’Abbé-d’Arnoult

En mars 2022, deux adolescentes, alors âgées respectivement de 17 et 18 ans, ont dénoncé le harcèlement sexuel qu’elles auraient subi de la part du directeur de leur formation au Certificat d’aptitude à la fonction d’accueil (Bafa). Le second avait ainsi raconté que l’homme avait fait preuve d’un « comportement inapproprié » lors du camp d’été qu’ils avaient animé ensemble à l’été 2021 : il l’avait notamment « prise dans ses bras » et avait « posé sa main sur sa cuisse ». L’été suivant, il aurait également « fait un câlin » et « glissé ses mains jusqu’aux fesses » de la première plaignante.

Quelques mois plus tard, en septembre 2022, une troisième femme, âgée de 22 ans, porte à son tour plainte contre lui. Selon elle, le Grenoblois l’a violée après une soirée passée au domicile de la jeune femme à La Chapelle-Heulin (Loire-Atlantique). Les faits ont ensuite été requalifiés en agression sexuelle afin de pouvoir être jugés par un tribunal correctionnel.

Il voulait « consoler » l’adolescent

Aux commandes, l’homme, aujourd’hui gérant d’un coworking à Grenoble, a expliqué vouloir « consoler » les deux adolescentes rencontrées à Pont-l’Abbé-d’Arnoult, assurant avoir instauré une « ambiance particulière ». complicité » avec eux. Il leur avait également envoyé plusieurs messages après les camps d’été.

Concernant les accusations de « viol » à La Chapelle-Heulin (Loire-Atlantique), il les a réfutées : s’il a effectivement « passé la soirée » avec la plaignante, il assure avoir « stoppé » ses avances dès qu’elle « lui a fait comprendre qu’elle ne voulait pas aller plus loin ». De son côté, l’expert psychiatre avait décrit cet homme, inconnu des services de police, comme ayant une « personnalité narcissique à pulsions pédophiles », avec une « identification affective adolescente ».

Neuf mois de prison avec sursis

Des conclusions « scandaleuses », selon l’avocat du prévenu, qui a plaidé pour la relaxe de son client pour cette agression sexuelle « non caractérisée » et sans « preuve objective ». Les « constatations médicales », réalisées deux jours plus tard, n’ont pas confirmé les faits dénoncés. Concernant ceux de Charente-Maritime, elle a concédé que son client a peut-être « mal agi dans le cadre de ses fonctions » de directeur de formation à la Bafa, mais que « ce n’est pas un comportement pénalement répréhensible » pour autant. .

Reste que, pour le procureur de la République, le prévenu entretient une « relation malsaine avec les femmes ». « Il faut travailler à l’action et à la protection des futures victimes », est-elle convaincue. Elle a donc requis trois ans de prison avec sursis avec sursis.

L’ancien entraîneur a finalement été relaxé pour la tentative d’agression sexuelle à Pont-l’Abbé-d’Arnoult et pour l’agression sexuelle à La Chapelle-Heulin. Mais il a été condamné à neuf mois de prison avec sursis avec sursis pour harcèlement sexuel commis sur une victime en Charente-Maritime. Il devra suivre un traitement psychologique et se verra interdire d’exercer des activités liées aux mineurs.

 
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