la stratégie nationale marocaine n’a pas atteint ses objectifs

la stratégie nationale marocaine n’a pas atteint ses objectifs
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Après la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, présidée par le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, le ministre Mohammed Abdeljalil, ministre des Transports et de la Logistique, a été mis à l’honneur lors du point de presse du jeudi 28 mars.

Les stratégies nationales de sécurité routière, les enjeux des transports mixtes et publics, ainsi que l’état des infrastructures de transport au Maroc, ont fait l’objet de nombreuses questions de la part des journalistes présents.

Mohammed Abdeljalil a exprimé ses inquiétudes quant aux progrès en matière de sécurité routière, notamment en matière de réduction du nombre de morts sur les routes. Il a noté que le taux de mortalité n’a pas diminué comme prévu et que les objectifs de la stratégie nationale de sécurité routière pour les cinq premières années n’ont pas été atteints. Le Maroc reste loin derrière dans le classement mondial de la sécurité routière, une position que le ministre espère améliorer.

Malgré des objectifs ambitieux visant à réduire de moitié le nombre de décès sur les routes d’ici 2026, les résultats ne sont pas encourageants jusqu’à présent. Abdeljalil a réitéré son engagement à poursuivre ces objectifs, en ciblant 2030 comme nouvel horizon. Les initiatives visant à améliorer l’efficacité des déplacements et la sécurité des citoyens sont un sujet brûlant, souvent marqué par des objectifs ambitieux et des résultats attendus. Ces efforts incluent une réduction significative des accidents et des victimes sur les routes, dans l’espoir de parvenir à une meilleure gestion des flux de transport et d’assurer une couverture plus fiable et plus sûre pour tous.

Les stratégies comprennent la modernisation des méthodes de transport, en mettant l’accent sur les applications de transport, et la réforme des lois pour s’adapter aux nouvelles technologies et aux demandes sociétales. Dans ce contexte, le développement des infrastructures rurales et la concertation avec des experts sont essentiels pour répondre aux besoins des régions les moins desservies.

Mais lorsqu’on entre dans le vif du sujet avec une pointe d’ironie, on découvre que la sécurité routière est comme une énigme entourée de mystère. Il s’avère même être le casse-tête favori de nos stratèges nationaux. Avec une audace qui confine à l’optimisme, le ministre parle de réduire de moitié le carnage routier en une décennie, une ambition que même Hercule considérerait comme un dur labeur.

Quant au transport mixte, c’est une merveilleuse vieille invention datant des années 80 et qui, telle une promesse électorale, semble toujours plus belle sur le papier qu’en pratique. Ajoutez à cela les transports en commun (bus et taxis, etc.), cette bête mythologique censée être au service du citoyen comme l’indique si clairement le ministre, mais qui, par un coup du sort, crée plus de problèmes qu’elle n’en crée. le résout.

Et les infrastructures routières ? Parlons-en ! Ces artères vitales qui devraient fleurir dans le paysage marocain s’avèrent être plutôt des routes secondaires oubliées des dieux de l’asphalte.

Dans un pays où le citoyen moyen est censé se déplacer avec la fluidité d’un poisson dans l’eau, il semblerait que les stratégies soient plutôt une plongée dans un océan d’incertitudes. Nous planifions, nous construisons, nous inaugurons, mais le chemin vers la sécurité et l’efficacité reste un mirage lointain sur l’horizon désertique des promesses non tenues.

Et enfin, les transports généraux. Qu’on se le dise, le Maroc ne manque pas d’initiatives grandioses. Entre le rêve des tramways scintillants et la réalité des bus, dont certains semblent avoir plus de kilomètres au compteur que la lune, il y a un fossé que même un pas de géant ne peut combler.

Aussi, en empruntant ces chemins d’espoir national, nous devons garder à l’esprit que nous ne sommes pas seulement un passager, mais un pionnier sur les chemins rocailleux de l’innovation routière marocaine. Peut-être qu’un jour, grâce à une application de transport révolutionnaire, nous trouverons le chemin pavé non pas de bonnes intentions, mais d’asphalte réel et tangible.

 
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