Ce que les PDG de la Bourse suisse ont gagné en 2023

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Pour sa première année à la tête du groupe pharmaceutique Roche, Thomas Schinecker a gagné un peu plus de 6 millions de moins que son prédécesseur Severin Schwan.

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Olivia Ruffiner

L’année dernière n’a pas été facile sur le plan économique. Les banques centrales ont de plus en plus resserré la vis des taux d’intérêt. Les prix de production et de consommation ont augmenté et l’industrie reste confrontée à un ralentissement.

L’indice boursier des 20 plus grands groupes suisses (SMI) a également souffert. Début 2023, il s’échangeait encore à un peu plus de 11 000 points et s’est effondré en octobre à un peu plus de 10 000 points. Puis, en novembre, il a entamé une hausse lente mais régulière. En mars 2024, il a atteint un sommet annuel de plus de 11 700 points.

Les groupes cotés au SMI sont responsables, avec des pondérations différentes, de cette hausse et de cette baisse. Malgré les hauts et les bas, les PDG de ces entreprises ont gagné plus au cours de l’exercice 2023 que l’année précédente. Ils ont reçu au total 154,4 millions de francs, contre 143,9 millions en 2022. Cela représente une augmentation de près de 5%, soit 10,4 millions de francs de plus.

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Énorme augmentation de salaire pour le PDG de Novartis

L’un des grands gagnants de 2023 est le capitaine de Novartis Vas Narasimhan. Il a gagné environ 8 millions de francs de plus que l’année précédente. Il est donc pratiquement seul responsable de l’augmentation du salaire du chef du groupe entre 2022 et 2023. La rémunération de Vas Narasimhan a fait sensation lors de l’assemblée générale.

Hormis Vas Narasimhan, aucun autre dirigeant n’a fait un tel bond en avant. Au cours de ses neuf premiers mois à la tête de la banque monstre, le PDG de l’UBS, Sergio Ermotti, a gagné deux millions de francs de plus que son prédécesseur Ralph Hamers. Le Tessinois a empoché 14,4 millions de francs.

Mais il y a aussi des perdants. Le PDG de Partners Group, David Layton, a accepté une réduction de salaire. S’il gagnait encore 9 millions de francs en 2022, il doit se contenter de 6,83 millions de francs en 2023. Thomas Schinecker a également gagné environ 6 millions de francs de moins que son prédécesseur Severin Schwan lors de sa première année à la tête du groupe pharmaceutique Roche.

Changements de perspective

À l’avenir, deux PDG devront renoncer à leurs salaires lucratifs de dirigeants d’une entreprise SMI. Outre le patron d’ABB, Björn Rosengren, qui quittera ses fonctions fin 2024, le patron de Lonza, Pierre-Alain Ruffieux, a déjà quitté son poste. Morten Wierod, déjà membre de la direction, succédera à Rosengren. Entre-temps, Lonza est dirigée par le président du conseil d’administration Albert Baehny. Son successeur n’est pas encore connu.

Quant à Bracken Darrell, il a touché son dernier salaire en tant que PDG du fabricant d’électronique Logitech. Sa successeure, Hanneke Faber, est déjà en fonction et peut espérer un gros salaire. Elle est également la seule femme à diriger actuellement un groupe SMI.

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