«La progression rapide en – Quantification des effets au niveau fédéral,… – .

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Zurich (ots)

En raison de cette progression rapide, la pression fiscale sur les ménages augmente automatiquement de manière disproportionnée lorsque la population devient plus productive. Ce phénomène touche principalement la classe moyenne. Pour la première fois, Avenir a calculé les effets de cette progression rapide non seulement au niveau fédéral, mais aussi aux niveaux cantonal et communal. Nous présentons des évaluations complètes pour les cantons de Berne, Bâle-Ville, Genève, Grisons, Schaffhouse, Tessin, Vaud, Zoug et Zurich.

Trois chiffres clés

2517 millions. par le P.

C’est l’effet progression à chaud cumulée aux trois niveaux de l’Etat après seulement dix ans de croissance des salaires réels. Comment ? Du fait de cette croissance des salaires réels (8,43%), la pression fiscale des Confédération, cantons et communes n’augmente pas non plus de 8,43%, mais de 13,26%. Tout ce qui dépasse 8,43 % est une progression rapide.

800 millions. par le P.

C’est la quantité d’effet du progression chaude au niveau fédéral. En 2020, la charge fiscale fédérale directe pour les ménages s’élevait à 12,1 milliards de francs. Sans cette augmentation rapide, cela aurait été de 11,3 milliards de francs.

1717 millions. par le P.

C’est la quantité d’effet du des progrès rapides au niveau des 26 cantons et de leurs communes. En 2020, la charge fiscale des cantons et des communes pour les ménages s’élevait à 47 milliards de francs. Sans cette augmentation rapide, cela aurait été de 45,3 milliards de francs. Ce chiffre est basé sur une extrapolation des cantons évalués.

Notre recommandation : compensation comme pour la progression du froid

Ce qui est fait est fait. Personne ne s’attend à ce que la Confédération et les cantons compensent rétroactivement les progrès rapides. Il faut cependant éviter que le taux d’imposition continue à augmenter automatiquement lors de la prochaine augmentation des salaires réels, sans que la Confédération ou les cantons n’aient à en justifier auprès des contribuables. C’est pourquoi la progression à chaud devrait désormais être compensée. La méthode est simple :

  • Pour compenser le progression A froid, les barèmes fiscaux sont régulièrement adaptés à l’indice national des prix à la consommation. Pour ce faire, les seuils de revenus du barème fiscal sont majorés en fonction du taux d’inflation.
  • Une compensation tout aussi correcte du progression Cela ne se ferait pas simplement sur la base de l’évolution de l’indice du salaire nominal (car la hausse du salaire nominal est composée de la hausse du salaire réel et de l’inflation).

Trois contre-arguments courants et peu convaincants

1. «Le canton a abaissé le taux d’imposition, une compensation pour la progression à chaud n’est pas nécessaire.»

Une réduction du taux d’imposition peut compenser l’effet volume. Mais cette progression rapide n’influence pas seulement le volume, mais aussi la répartition de la pression fiscale : la part supportée par la classe moyenne augmente et celle des ménages les plus riches diminue. Pour quoi ? La progression rapide a moins d’effet sur les revenus qui se situent déjà dans la tranche la plus élevée du barème d’imposition que sur les revenus situés dans des barèmes à croissance rapide. Compenser la progression rapide par une réduction des taux d’imposition conduit donc à une moindre redistribution.

2. «Le canton a augmenté les déductions fiscales, une compensation pour la progression à chaud n’est pas nécessaire.»

Les déductions profitent à une clientèle spécifique (par exemple parents, navetteurs, travailleurs autonomes), qui bénéficie de la bonne volonté garantie par le contrat. Si l’effet volume est compensé par l’augmentation des déductions, l’effet redistributif du système fiscal augmente certes, mais uniquement en faveur des groupes de population qui bénéficient des déductions. Globalement, le système fiscal devient ainsi moins transparent et plus déformé.

3. « La Constitution prévoit une taxation en fonction de la capacité économique. En cas de croissance des salaires réels, celui-ci augmente. L’effet de progression à chaud est donc justifié.

La capacité économique cible les différences entre les individus. Il s’agit donc de justice fiscale interpersonnelle et non de favoriser de manière disproportionnée l’État lorsque la population est plus productive. Le principe d’une taxation en fonction de la capacité économique est légitime, mais il n’a jamais été question que les recettes fiscales augmentent automatiquement plus que la prospérité générale.

Notre conclusion

En seulement dix ans, la croissance des salaires réels a entraîné une augmentation directe de 2,5 milliards de francs. La classe moyenne supporte une part plus importante de cette charge fiscale qu’auparavant. Seule une compensation correcte de la progression à chaud, comme de la progression à froid, permettra d’éviter à l’avenir de tels effets de volume et de répartition qui ne sont pas légitimes d’un point de vue démocratique.

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Lukas Rühli (+41 44 445 90 07, [email protected])

 
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