un homme reconnu coupable d’agression sexuelle sur mineure dans l’Indre

un homme reconnu coupable d’agression sexuelle sur mineure dans l’Indre
Descriptive text here

D’un côté, un homme de 31 ans et de l’autre, une jeune fille de 14 ans au moment des faits. Ce trentenaire habitant près de La Châtre a été jugé mercredi 27 mars pour « agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans avec une différence d’âge d’au moins cinq ans ». Événements survenus du 14 juillet au 31 août 2022.

A la barre, l’homme – qui est le compagnon de la sœur de la plaignante – s’exprime avec une sincérité désarmante. « En fait, j’avais vraiment peur pour elle. Elle n’allait pas bien du tout, elle se sentait abandonnée de tout le monde et au début, j’avais envie de l’aider. Je l’ai tenue dans mes bras et cela lui a procuré une sensation de bien-être. » D’abord, ” mais alors ? » demande le président Christophe Geoffroy. Et de simples « câlins » sur le canapé, “on s’est retrouvé dans un lit” et des caresses mutuelles s’échangent, « sans aller plus loin »insiste le prévenu. “J’ai réalisé que je l’aimais plus que tout, au-delà de notre différence d’âge”justifie le trentenaire.

“Il ne peut y avoir de consentement sexuel avant l’âge de quinze ans”

Pour la partie civile représentant la mère et la jeune victime, Me Delphine Durançon a souligné la différence d’âge importante. “Dix-sept ans séparent ce mineur de moins de 15 ans de ce majeur de 31 ans” au moment des faits. La loi considère “qu’il ne peut y avoir de consentement sexuel avant l’âge de 15 ans”. Dans ce dossier, “nous avons bien sûr un comportement déviant, et cet homme a abusé de cette jeune fille”.

Pour Christine Caulier, procureure adjointe, « la matérialité des faits est caractérisée ». « Cette jeune fille avait toute confiance en cet hommecontinue-t-elle, et elle se trouva dans un état d’étonnement. » Elle requiert deux ans d’emprisonnement, un suivi socio-judiciaire pendant trois ans, ainsi que l’inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais).

“Il avait 18 ans dans sa tête”

Pour la défense, Me Pascaline Courthès considérait que son client était “Vraiment amoureux de cette jeune fille et j’imaginais que c’était réciproque. Ils se sont ainsi, petit à petit, rapprochés et dans son esprit, mon client avait retrouvé ses 18 ans ». Il est cependant certain “qu’il n’aurait jamais dû toucher ce jeune mineur”elle admet.

Il a été condamné à dix-huit mois d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire de deux ans, d’obligations de soins, d’interdiction de contact avec la victime et d’inscription au Fijais.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV L’ŒIL DU TÉMOIN DE CE VENDREDI – .
NEXT Les murmures de lundi : les adieux prodigieux d’Eric Frechon au Bristol, Benjamin Collombat au Château de Courcelles, les Gautier et leur Auberge de la Give, les nouveaux Relais & Châteaux de Drisco à Tel Aviv et l’ascension de Tomer Tal, les débuts de Philippe Mille nouvelle façon