A peine sortie de prison, la femme violente récidive dans l’Eure

A peine sortie de prison, la femme violente récidive dans l’Eure
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Par Éditorial Vernon
Publié le

28 mars 24 à 7h06

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À Saint-Marcel, dans Eure, ce couple de quartier très populaire se remet ensemble, même après six condamnations dont deux mises à l’épreuve, la révocation des peines avec sursis pour violences répétées. Même les deux enfants de Fanny R. (47 ans) sont « placés ».

L’amie chez qui elle logeait venait de sortir de prison et ils avaient eu un événement ludique le 18 mars. Au point d’être, selon le dossier, dans un « état alcoolique avancé » alors qu’il lui demandait de… quitter son logement .

État éthylique avancé

Les affaires de la femme se sont envolées par la fenêtre, suivies immédiatement par celles du locataire. Cette scène a été confirmée par le quartier. Et alors qu’elle lui assène un violent coup à l’épaule, Frédéric R. téléphone à la mère de la furieuse. Là police Alert a trouvé le frappeur en bas de ses escaliers, toujours en train de boire. De nombreuses bouteilles ont été retrouvées alors qu’elle ne pouvait toujours pas… souffler dedans l’alcootest.

S’en est suivi un déchaînement d’insultes, de bousculades et de difficultés à lui passer les menottes, tant dans le véhicule qu’à Centre hospitalieroù elle a décidé de rendre la soirée encore pire en urinant partout.

Le médecin a constaté la blessure du partenaire mais l’a qualifiée de « légère » et donc sans incapacité. Le juge qui a prononcé la peine a immédiatement demandé la révocation partielle d’une des suspensions en cours.

Déchaînement d’insultes

averti qui, selon l’enquête, était aussi ivre que son petit ami et victime… Elle l’a toujours nié mais elle « veut y croire » et avoue son alcoolisme déjà très ancien. D’autres problèmes découlent de l’indemnisation (pour d’autres questions) qu’elle ne peut résoudre. Elle ne perçoit qu’une pension d’adulte invalide. « De la tête… » précise le prévenu.

Elle envisage de se faire soigner et d’obtenir une formation professionnelle. Elle pourrait aussi réaliser des travaux d’intérêt général, suggère-t-elle.

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Le procureur Karim Mameri rappelle « toutes les preuves extérieures de son comportement » et les prolongations de probation sans effet. Ensuite, les actes de violence et son comportement lors de son transport et à l’hôpital. Révoquer les suspensions probatoires ne servirait à rien, estime le magistrat.

Il demande une peine ferme de cinq mois de prison « après deux périodes de probation et les soins nécessaires ». Il demande également l’interdiction de tout contact avec l’ex-compagnon et l’obligation de payer ce qui est dû au Trésor public.

Trop de tests

“Tout n’est pas de sa faute”, argumente Me Mehdi Mokhtari, estimant qu’il y a “une responsabilité partagée dans ces violences”.

« Bien sûr, elle est à la retraite mais elle peut toujours travailler », insiste l’avocat qui voudrait éviter un retour en prison. Et puis, son compagnon revenait d’incarcération pour des violences dont… elle avait été victime.

Son client effectuera quatre mois de prison, mais sous surveillance électronique et l’obligation de soins.

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