le Service de Remplacement Agricole, un tremplin pour les jeunes Gersois ? – .

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l’essentiel
Ce mercredi 27 mars, les futurs acteurs du monde agricole se sont intéressés aux métiers du secteur avec un premier événement réussi organisé à Roquelaure par le Service Remplacement du Gers.

« Les Irremplaçables » : c’est le nom de la toute nouvelle manifestation proposée, ce mercredi 27 mars, par le Service Remplacement du Gers en partenariat avec le Grand Auch Cœur de Gascogne et plusieurs acteurs. Une journée de découverte, autour des métiers de l’agriculture et de celui d’agent de remplacement.

Il a permis à une centaine d’étudiants en formation, mais aussi de demandeurs d’emploi d’appréhender certaines facettes du secteur. Et ce, grâce à une multitude d’ateliers et de conférences.

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Pour rappel, les agents de remplacement pallient l’absence des agriculteurs. Indispensables pour assurer la continuité des activités, elles existent depuis cinquante ans. Gestion de crise, travaux agricoles, soins aux animaux : les missions sont riches.

Face aux imprévus de la vie, au malheur, aux congés ou à la maternité, les opérateurs peuvent être accompagnés. «C’est pour les aider à sortir la tête de l’eau», explique le président local du Service de remplacement agricole du Gers, Stéphane Minguet.

C’est au domaine du Grand Comté de Michel Baylac, à Roquelaure, que le Service du Remplacement a fait connaître ce soutien auprès d’un large public. Une « vraie opportunité » notamment pour les plus jeunes, en fin de formation.

Les jeunes lycéens ont pu apprendre à conduire des machines agricoles sur simulateur.
DDM – SÉBASTIEN LAPEYRÈRE

« Nous avons actuellement 10 mises hors service pour 2 ou 3 installations », constate Stéphane Minguet. Et si l’année 2023 était celle de tous les records avec une centaine de jeunes nouvellement installés dans le Gers, il faudrait continuer à « travailler sur l’attractivité du métier, du territoire ».

De plus en plus de jeunes reprennent des exploitations agricoles « en dehors de la famille ». Pour ceux-ci, le soutien reste essentiel. C’est également à ce moment précis qu’intervient le Service de Remplacement.

« La meilleure école pour l’installation »

Cette première édition, en coopération avec la Région et France Travail, a connu un grand succès, notamment auprès du jeune public des établissements agricoles comme Beaulieu-Lavacant.

Au programme : simulateurs de conduite et de soudage, présentation sur la vinification, témoignages d’agents remplaçants, démonstration de drone agricole. « Ils doivent également se rendre compte que l’agriculture a beaucoup évolué au cours des 20 dernières années et que nous devons le montrer. « Pour ceux qui se sont déjà penchés sur le sujet, la question de devenir agent de remplacement ne se pose plus.

Emilien, Kylian et Clovis réfléchissent déjà au Service de Remplacement avant une éventuelle installation.
DDM – SÉBASTIEN LAPEYRÈRE

Pour Clovis, l’installation dans une ferme n’est pas pour tout de suite. Actuellement en CAP au lycée agricole Beaulieu-Lavacant à Auch, le jeune élève se dirige vers un baccalauréat professionnel en « Conduite et gestion des entreprises agricoles » (CGEA). Mais il réfléchit déjà à devenir agent de remplacement.

« J’aimerais voir autre chose avant de m’installer. C’est ce que permet le Service de Remplacement. On peut être agent deux jours ou un mois, on touche à beaucoup de choses», raconte le jeune lycéen. Même son de cloche pour ses camarades qui s’intéressent de plus en plus au métier. « On voit tout, on en apprend davantage. J’aimerais devenir ouvrier agricole avant de m’installer éventuellement », ajoute Kylian.

Rencontrer, découvrir, acquérir des responsabilités, mais surtout préparer sereinement l’avenir : le Service de Remplacement semble faire des émules auprès de la jeune génération. Pour le président Minguet, c’est définitivement « la meilleure école pour l’installation ».

 
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