c’est la faute des autres – .

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Mardi, le canton de Vaud a annoncé que ses comptes 2023 se soldaient par un déficit de 39 millions de francs. Sur une dépense totale de 11,484 milliards de francs, cela représente une pénalité de 0,003%… Mais cela suffit à basculer dans le rouge et, psychologiquement, cela affecte toute la classe politique. Même s’il n’y a pas de feu au bord du lac, comme on aime à le dire en terre vaudoise.

Dans un communiqué publié mardi, le Parti socialiste vaudois qualifie la situation financière du canton de « grave » : « L’absence de redistribution de la Banque nationale suisse, ainsi que les baisses d’impôts successives, sont les principales causes de cet état de fait. » .

Le président du groupe socialiste au Grand Conseil, Sébastien Cala, estime que le Conseil d’Etat doit « renoncer aux baisses d’impôts en faveur des hauts revenus et des grandes fortunes ». Romain Pilloud, président du PSV, prévient : « La mise en place d’un groupe de travail chargé d’identifier des pistes d’optimisation nous inquiète. “C’est un signe avant-coureur de réductions et d’affaiblissement des prestations.”

L’Ensemble à gauche et le groupe POP ont également réagi dans le même sens : « Plutôt que de vider les caisses de l’État, nous demandons au contraire un renforcement des recettes pour développer les services, augmenter les salaires des agents du service public afin de compenser pour les pertes liées à l’inflation et accélérer le déploiement de mesures visant à réduire les émissions de CO2 et à réparer les dommages causés à l’environnement.

A droite, on ne fait évidemment pas la même analyse de ce déficit. La présidente du PLR Vaud, Florence Bettschart-Narbel, pointe les mauvaises habitudes adoptées par la gouvernance de gauche ces dernières années: «Nous payons aujourd’hui des politiques dont le financement a été mal anticipé lors des législatures précédentes».

Le PLR ​​propose prudemment : « Sans affecter les bénéfices pour la population, il appartient aussi au Conseil d’État de configurer différemment les projets moins essentiels. » D’un point de vue fiscal, l’attractivité économique du canton doit être renforcée: «Le cap fiscal fixé par le Conseil d’Etat dans son programme législatif doit être pleinement maintenu et la feuille de route doit être établie rapidement.»

Enfin, du côté de l’UDC, on regrette « que plusieurs décisions récentes du Conseil d’Etat, notamment concernant la politique liée aux réfugiés ukrainiens et l’attribution de l’indexation des salaires, plombent clairement les comptes de l’Etat ».

Le député et président du groupe UDC, Cédric Weissert, a déposé une motion, qui appelle à « une plus grande efficacité de l’État » en réduisant les charges de 2 % sur les comptes 2024 par rapport aux comptes 2023. L’UDC appelle ses alliés de l’Alliance vaudoise à s’y engager.

 
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