L’Etat veut intensifier ses efforts d’information lors des votes

L’Etat veut intensifier ses efforts d’information lors des votes
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Une enquête réalisée suite à l’échec de la Démêlage des tâches (DETTEC) en novembre convainc le gouvernement fribourgeois de renforcer sa politique de communication avant les élections.

Le projet de dissociation des tâches entre l’Etat et les communes fribourgeoises a été rejeté par 56% de la population. © Antoine Vullioud – archives

Le projet de dissociation des tâches entre l’Etat et les communes fribourgeoises a été rejeté par 56% de la population. © Antoine Vullioud – archives

Publié le 27/03/2024

En novembre, le projet de démêlage des tâches entre l’Etat et les communes fribourgeoises (DETTEC) a été rejeté par 56% de la population. Afin de mieux comprendre ce résultat et de remettre en question sa politique de communication, le Conseil d’Etat a demandé à l’institut gfs.bern de réaliser une enquête. “Le résultat de l’enquête souligne la nécessité d’informations données par les autorités dans le cadre des votes”, résume le gouvernement dans un communiqué.

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Si la population n’est pas opposée au concept de démêlage des tâches, elle a “exprimé des difficultés à comprendre pleinement les implications du projet”. Sa perception « a été exacerbée par un manque de consensus entre les parties prenantes et un manque d’information de la part des autorités », note le Conseil d’État. Ce dernier entend ainsi renforcer l’information sur les élections à travers le site internet de l’Etat, notamment avec des vidéos explicatives.

1676 participants

Autre constat délivré par l’enquête : « la neutralité des informations fournies par les autorités n’a pas été remise en cause ». Pour rappel, le Parti socialiste avait déposé un recours auprès du Tribunal cantonal car, selon lui, la brochure d’information accompagnant le matériel de vote manquait d’objectivité. Il avait été rejeté.

Les questions concernaient également le système de santé fribourgeois, compte tenu des votes qui auront lieu au cours des deux prochaines années, dont celui sur les urgences hospitalières. Les personnes interrogées y auraient « une solide confiance ».

Réalisée du 23 décembre au 5 février et coûtant 35’000 francs, l’étude a recueilli l’avis de quelque 1’676 électeurs fribourgeois.

 
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