l’annonce du transfert d’une grande quantité de déchets vers Ecaussinnes laisse l’opposition perplexe

l’annonce du transfert d’une grande quantité de déchets vers Ecaussinnes laisse l’opposition perplexe
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Ce sont donc les risques liés aux dépôts de près de 100 000 m3 de déchets par les prédécesseurs de TotalEnergies dans d’anciennes carrières, entre 1973 et 1993, que dénonce l’échevin de l’environnement. “Et il s’inquiète des risques de migration de polluants dans les eaux souterraines, allant jusqu’à adresser un dossier au SPW Environnement, à son ministre de tutelle et au parquet du roi.note Sébastien Deschamps, conseiller municipal de l’ENSEMBLE à Ecaussinnes.

Cependant, ce dernier semble pour le moins perplexe face à l’étonnement et au timing de la réaction de l’échevin. “Cette préoccupation en matière de pollution est bien connue de son département, et ce bien avant 2009. », soulève-t-il, exhumant des échanges de mails internes au sein de la commune qui en témoignent sans ambiguïté. “Le site de la briqueterie du Bas-Rouge figure également dans la liste SPAQUE, dans la catégorie Décharge. Une émission et un article en parlent déjà… en 2005”.

Ecaussinnes dénonce le déversement de 100 000 m3 de déchets industriels suspects

L’édile municipal indique qu’il est encore légitime de s’inquiéter des sites potentiellement pollués, et sans doute ce site en particulier mérite-t-il une plus grande attention. C’est donc la forme qui ne passe pas, aux yeux du leader du groupe Ensemble.

» Soit l’échevin feint la découverte à des fins électorales, soit il découvre réellement cette pollution potentielle, connue de tous depuis des décennies, douze ans après l’entrée d’Écolo au collège municipal d’Ecaussinnes. Dans les deux cas, cette sortie médiatique est pour le moins intrigante… »conclut Sébastien Deschamps.

Le flou règne

Des propos qui interpellent désormais l’échevin qui indique «que si M. Deschamps était en possession de l’information, il aurait pu signaler le problème plus rapidement afin qu’il puisse être réglé». Selon Arnaud Guérard, «Spaque a visité le site en 2003 mais n’y a jamais donné suite. Le site ne figure pas dans la liste des sites pollués.»

Des actions auraient encore pu être entreprises bien avant. En 2009-2010, le collège municipal a en effet été informé de l’état du site en surface. “Mais aucune suite n’a été donnée à l’époque.», ajoute Arnaud Guérard. “Notre priorité désormais est de prendre en charge la pollution pour qu’elle ne se propage pas.»

Un suivi de la Région wallonne est également attendu. Un interrogatoire est également prévu au Parlement ce mardi pour en savoir plus sur les actions que le gouvernement wallon compte entreprendre pour endiguer le problème. La municipalité veillera à ce que ce soient les pollueurs qui paient !

 
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