comment Grdf veut accélérer, en Béarn aussi

comment Grdf veut accélérer, en Béarn aussi
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« La filière continue de se développer, confirme-t-il, et aujourd’hui, dans les Pyrénées-Atlantiques, il existe par exemple 8 digesteurs de méthane, dont 7 à vocation agricole, qui couvrent 10 % de la consommation départementale. Nous étions à 0%, en 2018, lors de l’ouverture du site de Préchacq-Navarrenx ! »


Frédéric Soulier, directeur territorial de Grdf pour les Pyrénées-Atlantiques et les Landes

EN TORRENT

Ce volume représente environ l’équivalent de l’énergie consommée par 56 000 nouveaux logements, et place 64 au deuxième rang des départements de Nouvelle-Aquitaine, derrière les Deux-Sèvres.

“Pas de vœu pieux”

«Nous sommes situés dans la tranche supérieure des territoires au niveau national», explique Soulier, sachant que 540 digesteurs de méthane fonctionnent actuellement en France.

Autre chiffre qui mérite d’être souligné : en Béarn, de très bons élèves émergent. On constate qu’au sein de l’interco Nord-Est Béarn, la production de gaz vert est déjà supérieure aux besoins de la population habitant cette zone.

Alors que d’autres projets sont en préparation, ces quelques indicateurs laissent donc penser que les objectifs annoncés peuvent être atteints. Soit 30 % de consommation dès 2030, en attendant les 100 % espérés au milieu du siècle.

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Pour Grdf, en tout cas, rien de tout cela ne relève d’un « vœu pieux ». S’appuyant sur les estimations de l’Ademe (l’agence en charge de la transition écologique), l’opérateur rappelle que le potentiel territorial est « de l’ordre de 40 à 50 % ».

Le 3e révolution gazière

Toujours localement, l’opérateur explore également d’autres sujets liés notamment à la maîtrise des coûts énergétiques. Un exemple parmi d’autres : « le travail récemment lancé avec l’association des maires du 64 en matière de chauffage des écoles », illustre Frédéric Soulier.

Avec des investissements très durables, il vise à mieux calibrer les pointes de consommation dans ce type de bâtiments qui, souvent, « sont vides la moitié du temps (soirs, week-ends, périodes de vacances scolaires) » rappelle le responsable de Grdf.

En utilisant plus finement « les données collectées par nos compteurs intelligents, les collectivités peuvent s’orienter plus rapidement ». Et obtenir ce que Frédéric Soulier appelle des « victoires faciles », synonymes d’économies.

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Plus généralement, il s’agit en effet, et particulièrement dans les Pyrénées-Atlantiques, de bousculer les habitudes, « faire prendre conscience au plus grand nombre que les 3e la révolution du gaz est en marche.

À cet égard, les marges de progrès sont bien réelles. Pour preuve, nous voulons la dernière position, en Nouvelle-Aquitaine, occupée par les 64 sur le dossier Bio/NGV.

« Nous n’avons toujours pas de station dédiée au Bio/GNV dans ce département qui est la seule en l’occurrence au niveau régional », regrette Frédéric Soulier, « alors que les Landes, par exemple, en ont déjà 5 ! Mais nous voyons des pistes émerger.

N’oubliez pas que nous parlons d’un carburant alternatif utilisable dans le domaine de la mobilité. Il s’agit d’un biogaz appelé biométhane ou bioGNV.

 
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