Dumortier & Thiriez prennent l’avantage en (…)

Dumortier & Thiriez prennent l’avantage en (…)
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François Sruzier, directeur de course, est régulièrement alerté lorsque cette puissante voile d’avant s’enroule autour d’un étai. Il forme alors une « cocotte », c’est-à-dire un curieux ballon qu’il faut savoir dégonfler sans aggraver la situation. « Le spi est une voile instable, qui peine et peut faire des nœuds, voire se déchirer », explique le directeur de course, conscient que ces problèmes techniques font et défont les classements. A la tête de la flotte solitaire, Régis Vian en a fait l’expérience. Dans la nuit, il a réalisé trois manœuvres difficiles avec son spi. Elles lui coûtent quelques kilomètres et surtout beaucoup d’énergie. « Le bilan de cette journée n’est pas génial. Je me laisse distancer par les gros devant, qui font parler les chevaux dans ces conditions, et derrière, pendant que je galère, ça revient fort » commente le skipper sarthois qui cède sa place de patron des solitaires Paolo Mangione (Mon Bonheur à moi). Néanmoins, même avec ses galères, Régis Vian est admiré des observateurs, à commencer par celui de Daniel Souben, son entraîneur à La Trinit-sur-Mer. « Je suis sa course avec beaucoup d’attention. Il navigue avec des bateaux plus grands qui naviguent en double alors qu’il est seul. Il fait une course incroyable. »

En double, Amaury Dumortier et Geoffrey Thiriez (Terre d’Enfants sur l’Atlantique) tirent le meilleur parti de leur Figaro 2. Ces marins sont issus du Cercle de la Voile des Flandres, un petit club dont Thibaut Derville et une grande partie de bénévoles du Cap-Martinique. François Ropartz et Vianney D’Aboville (Les Parrains marines) volent au milieu de la flotte à bord d’un JPK 9’60. « Ils ont énormément progressé et leur trajectoire est très bonne. Cela montre qu’il y a des jeunes sur IRC même si nous pensions que c’était réservé à un public plus âgé. Ce sont eux qui assureront l’avenir de ce type de formule » salue Daniel Souben, leur entraîneur Orlabay.

Enfin, Robert R. Jacobson et Calanach Mc D. Finlayson (SNSM La Trinit Plain Vanilla) mettent le cap sur les Aores. Ils sont victimes d’avaries de gouvernails qu’ils ne peuvent réparer en mer. Ils devraient rejoindre l’archipel portugais dans la journée de dimanche.

Les mots du bord

CHRISTINE MORA ET DIDIER VERNHET – Un palier à deux toits

Tout se passe bien à bord d’Un Palier Deux Toits… Aujourd’hui, deux poissons volants étaient devant le bateau, c’était magique ! Des petites plaques d’algues ici et là, un peu partout, parfois dans les safrans. Les vagues sont là, on a trouvé du vent mais pas encore le bon vitesse
Vitesse
voile rapide
: nous nous en occupons! Quant à la route… il faut admettre que nous avons pataugé dans des décisions difficiles, compliquées, même si elles sont sans doute très simples. Personne en vue ni l’AIS. Pas de DCC, l’ordinateur fait des siennes. Pourtant, le moral est excellent. Quelle joie de découvrir ce qui a alimenté nos rêves et notre projet ! Philippe accompagne nos pensées dans le vaste bleu qui nous entoure.

GEOFFREY THIRIEZ ET AMAURY DUMORTIER – Terres d’enfants

La nuit nous a fait du bien vitesse
Vitesse
voile rapide
moyenne mais inversement proportionnelle à la qualité de notre sommeil ! Hier dans l’après midi le vent avait commencé à bien fraîchir et dès la nuit tombée le vent s’est installé à 30 noeuds avec des rafales à 35 noeuds. Du coup, ce n’est plus pareil ! Nous avons pris du ris, toujours sous S4 dans une mer assez bonne. La couverture nuageuse et les grains omniprésents ont rendu la nuit sombre, surtout dans sa première partie. Cela ressemblait un peu à un train fantôme ! Impossible de traverser ! On s’appuie sur le pilote, on se relaye dehors pour s’assurer que le surf se passe bien pendant que l’autre essaie de dormir… ah quand même !

MARIN
Marin
Marine
ET SÉBASTIEN PEJOAN – EndoFrance

Après un cap Finisterre costaud mais sans problème particulier, et quelques jours avec très peu de vent, un alternateur récalcitrant nous a obligé à faire un arrêt au stand à 12h00 à Madère pour réparer avant de pouvoir repartir sereinement à la poursuite du soleil ! Un grand merci à Olivier Perroz de Sailing Performance Madeira, toujours souriant, pour nous avoir aidé sur place à Quinto Do Lorde. Parti en toute fin de peloton mardi à 3 heures du matin pour éviter le vent d’île, le spi est depuis sorti jour et nuit.

PHILLIPPE TRIEM – Pour un sourire d’enfant

La mer est moins agitée comme une piste bleue avec de légères bosses et une petite pente de 20 nœuds. Après le tumulte du combat au chalut qui a suivi l’explosion de mon spi, le doux Ocane agit comme du mercurochrome sur un bobo, appliqué par une mère rassurante. Il faut dire qu’à 3 heures du matin après avoir récupéré le bas de son spi et on voit le haut comme un drapeau dans le ciel noir et un bon 25 nœuds de vent se charge de le maintenir vaillant ; on se demande comment le récupérer. Avec l’aide de la chance j’y suis arrivé et ma voile est prête pour le voilier.

 
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