l’essentiel
À son réveil à l’hôpital de Figeac, un patient a commencé à insulter le personnel hospitalier et les policiers après avoir fait une crise d’épilepsie.
« Connard », « salope », « baise tes mères », « je te coupe la tête ». Régis*, 29 ans, a fait part de ces propos fleuris à une infirmière et une aide-soignante qui étaient à ses côtés à son réveil le 19 mars à l’hôpital de Figeac, après une crise d’épilepsie. En cause, du Paracétamol que les professionnels de santé lui fournissent pour son mal de tête. «Ça ne guérit pas l’épilepsie, salope», s’écrie le prévenu, présenté ce vendredi en comparution immédiate au tribunal de Cahors.
La situation s’étant aggravée, le patient a alors tenté de quitter l’hôpital, avant de heurter un agent de sécurité et deux gendarmes dépêchés sur place. Qu’il insulte à profusion et tente même de frapper, sans succès.
En état de récidive
«Je suis toujours comme ça après une crise», défend l’intéressé, qui affirme n’avoir aucun souvenir de l’épisode, hormis la confrontation avec la police.
Avec 13 mentions, le casier judiciaire de Régis ne plaide pas en sa faveur. D’autant qu’il a été condamné en août à cinq mois de prison pour des faits absolument similaires. “Cela fait un mois qu’il est sorti de prison, et il recommence”, s’insurge la vice-procureure Sophie de Borggraef, qui appelle à “faire attention à ne pas s’habituer à ces actes dangereux contre des personnes qui sont là pour aider, non pas”. être indigné, insulté, blessé.
« Ce casier, ça nous parle, contre-attaque Me Paulette Sudr qui représente Régis. Cela nous dit que la prison, en fait, ne fonctionne pas. Il faut autre chose. »
Un argument que le tribunal n’a pas entendu, condamnant Régis à 5 mois de prison et 10 mois avec sursis, ainsi qu’à une obligation de soins et de travail, et d’indemniser les victimes.
*Le prénom a été modifié
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