Par Géraldine Lebourgeois
Publié le
26 avril 24 à 7h07
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Rappelé à l’occasion du Semaine européenne de la vaccination, du 22 au 28 avril 2024vaccination choisie comme Grande cause 2024 par l’Académie nationale de médecinece « simple geste de la prévention […] vous permet de vous protéger ainsi que votre entourage contre certains maladies et leurs formes graves ».
Protégez-vous et protégez les autres
Se faire vaccinerest de se protéger et de protéger les autres contre les maladies infectieuses graves, voire mortelles faute de prévention : oreillons, rougeole, rubéole, tétanos, grippe, Covid-19, etc.
Problème majeur de santé publiquela vaccination fait ces dernières années l’objet d’une campagne de diffamation, la confiance vacille chez certains, lorsqu’ils ne refusent pas totalement le vaccin.
Cependant, selon un enquête menée par Santé publique France entre février et mai 2023 auprès de 2 741 personnes âgées de 18 à 75 ans, la couverture vaccinale, à l’échelle nationale, est en hausse et huit personnes sur dix (83,7% précisément) « se disent favorables à la vaccination en général ».
La rougeole progresse
LE méfiance vont surtout à la vaccination contre le Covid-19 (29%), mais il y a aussi des défiances exprimées à l’égard des vaccins contre grippe saisonnière (6%), contreHépatite B (4%) et Infections au VPH, papillomavirus (3%). Et seulement 2% des 65-74 ans sont vaccinés contre le zona en Normandie.
Au niveau régional, et les chiffres suivent la même tendance au niveau du département de la Manche, la couverture vaccinale est globalement légèrement meilleure qu’au niveau national, d’un ou deux points, et le bilan sur l’année 2023 met en évidence une forte couverture vaccinale obligatoire. vaccins infantiles depuis 2018.
« C’est beaucoup plus simple puisque la vaccination est OBLIGATOIRE pour le les nourrissons», constate Deborah Picot, médecin généraliste à Agneaux et élue au conseil départemental de l’Ordre des médecins. Onze vaccins à injecter entre 2 mois et 18 mois, que les parents acceptent bien mieux.
Cependant, les vaccinations seraient insuffisantes contre rougeole LE oreillonset le rubéole .
Ce qui est d’autant plus préoccupant qu’il s’agisse de la rougeole, très contagieuse, dont la propagation progresse. Provoque de fortes fièvres, des éruptions cutanées et des complications respiratoires fréquentes, ce retour est inquiétant.
« La vaccination ne suffit pas. Nous encourageons les gens à mettre à jour leurs vaccinations, car un seul immunité collective va permettre de la réduire», témoigne Hélène Roger, infectiologue au centre hospitalier public du Cotentin qui dispose d’un centre de vaccination polyvalent (rendez-vous via Doctolib) et un centre de vaccination international (spécialisé dans les vaccins de voyage, à Valognes : 02 33 95 70 15).
Pensez aux rappels
Elle intervient également dans les collèges, pour des rappels vaccinaux. « Seule une couverture vaccinale en deux doses d’au moins 95 % est susceptible d’interrompre la transmission du virus », défend Santé publique France.
” LE rattrapage vaccinal reste insuffisante chez les jeunes de 15 à 19 ans, avec une couverture vaccinale de 51 % contre le méningocoque C », explique également l’agence nationale de santé publique.
LE les médecins généralistessont les premiers interlocuteurs.
Dans une région où tout le monde ne dispose pas d’un médecin généraliste, il appartient aussi à chacun de suivre son carnet de vaccination, sachant que pharmaciens, infirmiers et sages-femmes sont compétents pour réaliser certains vaccins et qu’il est possible de le faire. appel aux centres de vaccination, centres médico-sociaux et PMI (Protection de la Mère et de l’Enfant), SOS médecins et urgences pédiatriques.
Il faut être vacciné. Mieux vaut prévenir que guérir des maladies graves pour lesquelles il n’existe pas de traitement spécifique, comme le tétanos.
Un risque mortel
Banalisé, il suffit pourtant d’une blessure entachée pour attraper le tétanos, dont on ne peut traiter que les conséquences et qui peut laisser de graves séquelles. C’est aussi une maladie mortelle dans 23% des cas en moyenne. Alors qu’après la vaccination obligatoire du nourrisson, il suffit de faire un rappel à 11 mois, 6 ans, puis entre 11 et 13 ans, à 25 ans, 45 ans et 65 ans, puis tous les dix ans.
“Certains refusent la vaccination sous prétexte d’arguments pseudoscientifiques”, témoigne Stéphanie Varlet, médecin à la PMI. Ils ont beaucoup lu, ou trouvent leur enfant trop petit et retardent la vaccination », tandis qu’un enfant non vacciné n’est plus accepté dans les structures de la Petite Enfance, pour lutter contre les risques de contagion.
L’expliquer et en discuter permet généralement de briser les réticences à l’heure où l’on vit plus souvent mal les conséquences de la vaccination que l’on n’en apprécie les bienfaits, où la maladie serait bien plus grave. Ce qui est parfois oublié… grâce à l’efficacité des vaccins.
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