Un bon Samaritain de Colombie-Britannique qui s’est retrouvé avec près de 300 chats à prendre en charge après avoir accueilli quelques félins abandonnés pendant la pandémie aurait poussé un soupir de soulagement lorsque la SPCA est arrivée chez lui la semaine dernière.
« Je me suis retrouvé dans une situation folle. J’ai pris une mauvaise décision… Je pensais que je pourrais gérer les chats. J’aime chacun d’eux. Je voulais juste leur offrir un foyer sûr », a déclaré vendredi Bruce Robinson à CBC.
Pendant des années, l’homme de Colombie-Britannique aurait dépensé des milliers de dollars par mois pour s’assurer que ses 298 chattes – dont 15 femelles gravides sur le point d’accoucher – ne manquaient de rien, selon les médias anglophones.
Avec l’aimable autorisation de la SPCA de la Colombie-Britannique
L’homme « au cœur immense » avait commencé à accueillir chez lui des chats abandonnés pendant la pandémie, avant que la situation ne devienne incontrôlable, lorsque plusieurs ont commencé à les abandonner sur sa propriété, a indiqué la Société de protection des animaux. Prevention of Local Animal Cruelty (BC SPCA) dans un communiqué de presse vendredi.
Bruce Robinson payait chaque jour 28 kilos de nourriture pour chats et pour remplir les 10 bacs à litière de la maison, au point que l’homme devait parfois se passer de nourriture pour assurer le bien-être des félins.
Accablé par la charge, il a lui-même contacté la BC SPCA pour enfin obtenir de l’aide après n’avoir pas réussi à trouver par lui-même un logement pour chacun de ses compagnons.
« Lorsqu’on lui a demandé combien de chats il avait, je pense qu’il a répondu que c’était comme compter des bulles dans de l’eau bouillante. Il avait un cœur immense et il prenait soin d’eux. Et puis ils ont continué à se multiplier. Un chat peut avoir trois portées par an », a déclaré Eileen Drever, agente principale de protection et de relations pour la BC SPCA.
Avec l’aimable autorisation de la SPCA de la Colombie-Britannique
L’association, qui tente d’obtenir les fonds nécessaires pour stériliser, vacciner et procéder à l’accueil « sans précédent » des nombreux chats, a précisé qu’aucune accusation n’était envisagée contre l’homme.
« Félicitations à lui d’avoir reconnu qu’il était au-dessus de sa tête. Je n’ai jamais vu autant de chats en bonne condition”, aurait ajouté la femme à CBC.
