« PAN ou la résurrection de la RTS », Par Mohamed Gassama, ancien journaliste de la RTS

« PAN ou la résurrection de la RTS », Par Mohamed Gassama, ancien journaliste de la RTS
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Avec la nomination de Pape Alé NIANG, il est de bon ton d’espérer voir en direct la Radio Télévision sénégalaise sortir du coma médiatique dans lequel l’ancien directeur l’avait plongée. En attendant, nous tenons à adresser à notre collègue et frère nos chaleureuses félicitations pour la confiance que le Président de la République, conformément aux dispositions de la Constitution, lui accorde. Qu’ALLAH l’assiste dans ses nouvelles fonctions et le guide vers la réussite. A

À cet égard, nous avons bon espoir car nous avons la ferme conviction que « PAN » ne fera pas moins que l’actuel ancien « DG/RTS ». D’ailleurs, peut-on faire pire que ce dernier ? Absolument pas. A vrai dire, on n’imagine pas un seul instant que Pape Alé puisse suivre les traces du « DG/Maire », à savoir passer son temps à traquer les agents, licencier les honorables fonctionnaires de l’État ou « mettre les salariés au pouvoir ». réfrigérateur sans cause réelle et sérieuse.

Au contraire, compte tenu de ses qualités humaines et professionnelles, il repart avec la faveur des pronostics. On ne lui apprendra pas, en effet, que la « RTS » est un microcosme et qu’elle représente une microsociété qui reflète les caractéristiques de notre pays.

À cet égard, permettons-nous, en toute humilité, de fournir quelques viatics, qui, selon nous, serviront de provisions pour la route menant au « Triangle du Sud », siège de la Radio Télévision. Cela concerne notamment la nécessité d’apaiser le climat social, de réconcilier les cœurs et de générer un nouvel état d’esprit pour que les salariés se retrouvent dans un même idéal, renouent avec la liberté du travail en faisant de la déontologie et de l’éthique, leur seule boussole. Bref, le slogan « Le public, notre raison d’être » doit désormais prendre tout son sens.

Sans doute, observateurs et auditeurs, friands de programmes variés et d’informations plurielles, s’accordent à reconnaître que depuis plus d’une décennie, le service public audiovisuel n’a fait qu’émettre des ondes négatives au point que la situation est devenue intenable. Nul n’ignore que seul ce que le directeur général sortant souhaitait transmettre à la « RTS » a été transféré. Jamais vu ! D’où le rejet de presque toutes les populations. Même à l’époque de « la radio et de la télévision uniques », nous avons travaillé, année après année, pour ouvrir des espaces d’antenne rassemblant des invités de sensibilités opposées ou de voix discordantes. Nous étions des acteurs principaux et des témoins oculaires.

Par exemple, « TGP », la célèbre production du grand Babacar DIAGNE qui, avec des sommités mondiales, ciblait en très gros plan des sujets d’intérêt général. Idem pour la rencontre politique « PLURIEL » qui a été dirigée avec clairvoyance et professionnalisme par notre très regretté doyen Amadou Mbaye LOUM et la revue « PASTEF » du doyen Arame DIOP, qui a porté sur les questions de société, d’éducation et de genre. Abordant la radio nationale, dans le but de se rapprocher des citoyens, il convient de rappeler notamment la création d’une « Cellule d’information de proximité », sous l’égide de l’expérimentée Gnagna SIDIBÉ DIAGNE. La liste est loin d’être exhaustive.

Quoi qu’il en soit, le potentiel existe sur place et s’exprime à travers des émissions brillantes et de grands journaux d’information dont les animateurs restent des modèles. Justement, on ne comprend toujours pas comment tout ce trésor a été chamboulé et pourquoi le « RTS » est tombé dans un état de décrépitude avancée. Une agonie qui diverge de la vision des vaillantes personnalités qui se sont succédées depuis le 4 décembre 1973, date de la création de l’Office de Radio et Télévision du Sénégal «ORTS», ancêtre de la Société Nationale de Radio et Télévision Sénégalaise. « RTS », créée par la loi n° 92-02 du 6 janvier 1992.

Au-delà de leurs missions traditionnelles, les différentes composantes ont toujours privilégié l’esprit d’équipe ; mieux encore, en parfaite synergie, ils ont su élever la « RTS » au rang de véritable Institution. Disons-le sans détour, « la maison » ressemble indéniablement à une école de formation continue ou d’approfondissement de compétences. Tous les âges, tous les savoirs et toutes les compétences sont réunis. Rien ne doit donc faire perdre ses lettres de noblesse au Service Public Audiovisuel.

Quoi qu’il en soit, tous les agents, hommes et femmes, restent des professionnels expérimentés. Engagés, dévoués, vertueux et responsables, ils n’attendent que d’être associés aux efforts de redressement et de progrès. Il appartient donc au nouveau directeur général d’être un gestionnaire solide.

Pour ce faire, Pape Alé NIANG devrait, en premier lieu, libérer la « RTS » du joug politique, puis, inciter au travail et à la rigueur, faire en sorte qu’elle devienne le garant du bien-être individuel et collectif et enfin, rester régulièrement à l’écoute des ses collègues, quel que soit leur grade ou leur grade.
QU’ALLAH REND TOUT PLUS FACILE.

Mohamed GASSAMA,
Citoyen sénégalais de la diaspora,
Ancien journaliste de la « RTS »

 
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