La victime attendait le bus

La victime attendait le bus
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Un camionneur montréalais qui a attaqué une jeune femme avec une barre de fer à un arrêt d’autobus avant de l’agresser sexuellement a été condamné mercredi à une peine de prison relativement clémente de deux ans. Encore traumatisée, la victime a dû changer de ville pour se sentir en sécurité.

« Une importance considérable doit être accordée à la dissuasion générale […] considérant le nombre considérablement élevé d’actes de violence commis contre les femmes au cours des dernières années», a soutenu la juge Karine Giguère mercredi au palais de justice de Montréal.

Gurpreet Singh Bajwa a plaidé coupable en mai 2023 à un chef d’accusation d’agression sexuelle armée. Le procureur de la Couronne Me Jérôme Laflamme a requis une peine de trois ans et demi de prison, tandis que la défense espérait obtenir une peine de deux ans de prison à domicile.

L’attaque perpétrée par le Montréalais de 37 ans en mai 2021 est particulièrement gratuite. Vers 1 h 30, la victime attendait un autobus de nuit sur l’avenue Saint-André dans un secteur industriel de Dorval. Gurpreet Singh Bajwa, un chauffeur de camion, était à ce moment-là en train d’uriner près de son véhicule. Il traînait avec lui un long bâton de métal en raison de la présence d’un ours dans les environs à ce moment-là.

En voyant la victime, Gurpreet Singh Bajwa l’a suivie et, sans avertissement, l’a frappée à la tête avec sa barre de fer. Il s’est ensuite assis sur elle près des buissons. Comme la victime était également indienne, ils se parlaient en pendjabi. C’est ainsi que l’agresseur lui a dit qu’il la laisserait partir s’ils avaient des relations sexuelles. À deux autres reprises, le prédateur a frappé la femme à la tête avec sa barre.

Gurpreet Singh Bajwa a ensuite touché la poitrine de la victime par-dessus ses vêtements. La femme l’a supplié de ne pas la tuer. Elle a alors commencé à répéter une prière en pendjabi. Cela a fait l’effet d’un choc électrique pour l’agresseur. Ce dernier l’a relâchée et lui a même donné son bâton.

Malgré plusieurs thérapies, Gurpreet Singh Bajwa ne sait toujours pas pourquoi il a eu recours à une telle violence contre cette femme. Selon certaines informations, l’accusé pensait que la victime était une prostituée. S’il banalise la portée de ses actes, il exprime de sincères regrets envers la victime.

Le juge Giguère a relevé de nombreux facteurs atténuants en faveur d’une peine de prison à domicile pour l’accusé, notamment ses thérapies, ses remords, son absence de casier judiciaire et le fait qu’il est le seul à subvenir aux besoins de sa famille. .

Cependant, les facteurs aggravants, dont le risque de récidive, l’absence d’explication à de telles violences et les conséquences graves pour la victime, ont motivé le juge à exclure la prison de proximité afin de privilégier les principes de dénonciation et de dissuasion.

Gurpreet Singh Bajwa sera soumis à deux ans de probation à sa sortie de prison. Il devra s’inscrire pendant 20 ans au Registre des délinquants sexuels.

 
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