le commandant adjoint de la police d’Arcachon condamné pour outrage à gendarmes

le commandant adjoint de la police d’Arcachon condamné pour outrage à gendarmes
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Le policier, qui s’était opposé avec virulence au contrôle routier de son épouse en janvier, a été suspendu de ses fonctions.

Le Figaro Bordeaux

L’affaire aurait pu rester un simple contrôle d’alcoolémie. Mais cela s’est passé différemment. Fin janvier, alors qu’ils effectuaient des contrôles sur les routes à proximité d’Arcachon, les gendarmes de la Gironde ont arrêté deux voitures qui se suivaient. Dans l’un des véhicules, le commandant du commissariat d’Arcachon et son épouse. Dans l’autre, son adjoint et son épouse. Menés par les femmes, les couples revenaient d’une soirée privée qu’ils avaient passée ensemble. Seul problème, l’un d’eux avait pris le volant “légèrement au-dessus” du taux d’alcool autorisé par la loi selon nos sources.

Alors qu’ils voulaient émettre une contravention, conformément à la loi, les gendarmes de Gironde ont dû faire face à un policier particulièrement virulent. Utilisant sa position et son nom, négociant la sanction en menaçant et en insultant les militaires, le commandant adjoint a ensuite indigné les forces de sécurité intérieure. Une infraction de comportement filmée par la caméra portée sur le corps des gendarmes de garde et condamnée par la justice le 13 mars.

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Exemplarité

Jugé par la chambre du conseil du tribunal d’instance de Bordeaux, le numéro 2 du commissariat d’Arcachon a été condamné à deux mois de prison ferme pour outrage aux gendarmes. « Ceux qui sont censés faire respecter la loi doivent aussi l’incarner », a rappelé avec fermeté le parquet de Bordeaux. Suspendu de ses fonctions jusqu’à nouvel ordre, le policier fait également l’objet d’une procédure disciplinaire au sein de la police nationale. Il a cependant obtenu que cette condamnation judiciaire ne figure pas dans son dossier numéro 2 que les employeurs peuvent demander lors du recrutement.

Son supérieur, numéro 1 au commissariat d’Arcachon, n’a pas fait l’objet d’une enquête faute d’infraction pénale grave. Egalement tenu à l’écart de son poste, cette fois pour cause d’arrêt maladie, il fait néanmoins l’objet d’une enquête administrative et risque le retrait de son habilitation d’officier de police judiciaire, précise le parquet. de Bordeaux.

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