PORTRAIT. Ostéopathe animalière, la Lot-et-Garonnaise Alexia Bernard soigne les maladies animales

PORTRAIT. Ostéopathe animalière, la Lot-et-Garonnaise Alexia Bernard soigne les maladies animales
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l’essentiel
Originaire de La-Croix Blanche, Alexiane Bernard est ostéopathe animalière. Rencontrez cette Lot-et-Garonnaise de 23 ans qui s’occupe des animaux avec passion.

Certains métiers sont inhabituels. Alexiane Bernard, 23 ans, est ostéopathe animalière. Dans la carrière du centre équestre Hantayo de Saint-Robert, la Lot-et-Garonnaise, récemment diplômée, est en pleine consultation. Elle s’occupe de Glorieuse, un pur-sang de huit ans, prise par son propriétaire car elle a tendance à se cabrer lorsqu’il la monte. Un geste qui peut traduire une douleur dans le corps du cheval et qui peut être dangereux pour le cavalier. Le professionnel est là pour la remettre sur pied.

« Chaque ostéopathe a ses propres techniques »

« Chaque ostéopathe a ses propres techniques, explique Alexiane Bernard. Pendant 45 minutes, après s’être renseigné sur les antécédents médicaux de l’animal, l’ostéopathe poursuit les manipulations. « Les techniques sont les mêmes que chez l’humain », explique-t-elle. Placé au niveau de la queue, il fait onduler le bas du dos du cheval pour savoir si le corps bouge harmonieusement. « Devant, ça ondule bien, mais derrière c’est un peu fixe », analyse-t-elle en prenant soin de ne pas mettre les pieds sous les sabots. Le verdict est tombé, le Pur-Sang a deux vertèbres lombaires et son bassin bloqués. Après quelques exercices de relaxation, de tensions et d’étirements, le Pur-sang se sent mieux. Il faudra cependant le laisser reposer 24 à 48 heures avant de le remonter.

Travailler les vétérinaires, les maréchaux-ferrants, etc.

« Comme les animaux ne parlent pas, c’est à nous de trouver le problème et ce qui les dérange », explique la jeune femme. Et pour cela, elle fait confiance aux signes. « Si le cheval mâche, c’est bon pour lui. A l’inverse, s’il mord, c’est qu’on est dans un domaine qu’il n’aime pas trop. Un travail qui demande de la patience et de l’écoute. « C’est important de leur parler pour les rassurer. Il faut être rapide et ne pas voltiger car les animaux ne sont pas patients », souligne celui dont la mission est de leur redonner souplesse, équilibre et mobilité.

Mais Alexiane précise. « Il faut rester humble. On ne peut pas résoudre tous les problèmes avec l’ostéopathie. Nous devons reconnaître quand cela sort de notre domaine d’expertise. C’est pourquoi elle travaille des vétérinaires, des dentistes et des maréchaux-ferrants. « Plus on supervise un animal, plus il sera en bonne santé. »

«Quelqu’un qui ne connaît rien aux animaux aura du mal à faire ce métier», poursuit Alexiane Bernard. Dans ma classe, nous étions tous très passionnés, qu’il s’agisse de chiens, de chats… » Elle-même est cavalière depuis l’âge de 3 ans, c’est sans doute la raison pour laquelle les chevaux n’ont plus de secret pour elle. Elle se prépare également à s’occuper de son prochain patient, Eliott, un poney blanc venu pour un problème de boiterie.

Passionné d’animaux

« J’ai moi-même dû contacter un ostéopathe pour mon cheval. J’ai vu une séance et j’ai beaucoup aimé», raconte Alexiane Bernard. Puis est venue l’envie, à son tour, d’exercer ce métier. Après l’obtention d’un baccalauréat scientifique, elle intègre sur concours l’école d’ostéopathie de Clermont-Ferrand où elle effectue ses quatre premières années.

Elle complétera sa formation à l’école d’ostéopathie d’Aquitaine à Bordeaux, dont elle est diplômée – ainsi que de l’Ordre des vétérinaires – en janvier 2024. Depuis, elle exerce et voyage dans tout le Lot-et-Garonne. , et pas seulement pour les chevaux. “J’ai beaucoup de demandes pour tout ce qui va être un petit carnivore, c’est-à-dire des chats et des chiens”, explique la jeune femme de 23 ans, notamment pour une rééducation post-opératoire ou des besoins sportifs (canicross…).

Mais ce qu’elle préfère, c’est le bétail. « Par exemple, vous pouvez m’appeler pour une vache qui ne veut pas monter au camion », explique-t-elle. Elle travaille également sur de nouveaux animaux de compagnie, même si cela reste minoritaire car encore peu connu.
Même si les motifs de consultations peuvent être très différents, l’objectif de ce passionné est le même : œuvrer pour le bien-être animal.

 
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