RAPPORTS. A la brigade familiale, les policiers jonglent entre urgence et danger de mort

RAPPORTS. A la brigade familiale, les policiers jonglent entre urgence et danger de mort
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Dans les dédales du commissariat central de Nantes, une aire de jeux pour enfants. Comme une oasis colorée le long des couloirs interminables. Un établi, une maison de poupée, des peluches, disposés là, à côté d’une grande table où se sont assis les policiers de la brigade de protection des familles (BPF) pour la réunion matinale.

Le service compte neuf enquêteurs pour les mineurs et six pour les violences conjugales. “On serait le double, ce ne serait pas de trop”, lâche aussitôt Yann, le patron du BPF. Les cas de violences conjugales explosent depuis six ans. À Nantes, ils ont augmenté de 7,6 % en 2023, tandis que la délinquance a diminué de 5,2 %.

La brigade croule sous les dossiers. “Nous en avons 500 en attente d’attribution”, poursuit Yann. Dans un flux ininterrompu qui circule par tous les canaux : plaintes, constatations de police, rapports du parquet. Pour limiter le stress collectif, une zone tampon a été mise en place il y a trois ans. Les fichiers qui arrivent sont tous lus, puis décomposés. Les moins urgents sont mis en attente, les autres sont distribués. Douze chaque semaine chez les mineurs, « Un….

 
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