Le demi de mêlée du Stade toulousain Antoine Dupont ne sera pas le porte-drapeau de l’équipe de France pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Tout comme beaucoup de grandes stars françaises, et on vous explique pourquoi.
Il a été souhaité par 16% des Français selon un sondage, ce ne sera finalement qu’un simple rêve. Sauf blessure, Antoine Dupont devrait participer aux Jeux olympiques de Paris cet été. Ils étaient nombreux à vouloir voir le gamin de Castelnau-Magnoac brandir le drapeau français lors de la cérémonie d’ouverture, prévue le 26 juillet. Autant le dire tout de suite, ce n’est pas possible. Voici pourquoi.
Comme l’ont mentionné nos confrères de Parisien, il n’est pas nécessaire d’être nouveau sur la scène olympique pour brandir les couleurs de son pays. Autrement dit, vous devez avoir déjà participé à une édition des Jeux Olympiques. Evidemment, Dupont découvrira les Jeux en 2024, ce qui l’élimine forcément dans cette course où sont évoqués tous les grands noms du sport français.
Les deux autres critères n’auraient pas privé le demi de mêlée de cet honneur puisqu’il ne faut pas avoir déjà été porte-drapeau par le passé et/ou avoir un casier judiciaire vierge. Mais le premier de ces trois, qui devrait être retenu par le CNOSF, a mis fin à tout suspense.
Les athlètes voteront pour « élire » les deux porte-drapeaux
Après avoir pris connaissance des besoins cités plus haut, des sportifs comme Kylian Mbappé (pas de participation), Teddy Riner (porte-drapeau en 2016 à Rio) ou encore Nikola Karabatic (qui n’a pas un casier judiciaire vierge) savent aussi qu’ils ne peuvent pas être choisis. .
Les athlètes restants seront décidés par… les athlètes eux-mêmes. Chaque fédération doit fournir deux noms, un homme et une femme. Il est possible d’en désigner un seul, voire jamais.
Ensuite, tous les membres de l’équipe de France olympique voteront pour déterminer les deux personnes qui porteront le drapeau tricolore. Cela devrait représenter environ 550 athlètes. Le grand public ne peut que répondre aux sondages, mais n’aura pas son mot à dire, malgré le souhait d’Amélie Oudéa-Castera. Le ministre des Sports voulait faire voter les Français. Ce ne sera finalement pas le cas.
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