à Hyères, une association invite SOS Médecins autour de la table pour trouver une solution

à Hyères, une association invite SOS Médecins autour de la table pour trouver une solution
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SOS Docteurs n’est plus présent depuis cinq ans aux Bosquets, au 12 boulevard de La Lazarine, pour des raisons de sécurité liées au trafic de drogue, suite à une agression dans le passé par l’un des leurs.

L’association des professionnels de santé va-t-elle revenir sur sa décision et assurer des visites à domicile au sein de la résidence ? Plus qu’un vœu pieux, Patricia Ossent, qui vient de créer l’Association de défense des droits et intérêts des locataires des Bosquets et des résidents, reste déterminée à retrouver « une solution pour faciliter leur retour tant attendu ».

Place de parking réservée ?

Face au stationnement jugé difficile à certaines heures de la journée, l’association « demande à la Ville qu’un emplacement soit réservé aux médecins SOS à proximité de la résidence. »

Dans une lettre que la présidente Patricia Ossent a adressée, le 10 mars, au président de SOS le docteur Gérard Dauphin, au maire Jean-Pierre Giran, et au préfet du Var, « familles, enfants, personnes handicapées, personnes âgées et isolées dont l’association défend les droits et intérêts » se valoriser “blessé pendant plusieurs années suite à cette décision.”

L’ouverture l’an dernier par SOS Médecins d’une antenne proche à Pyanet ne résout pas le problème de l’absence de visites à domicile des patients, notamment des patients âgés et isolés.

L’association demande donc qu’une table ronde soit organisée pour aborder cette problématique qui concerne les 588 locataires des 177 logements de la résidence. “Les Bosquets sont sous la surveillance de caméras et de rondes de policiers municipaux (…), tient à préciser Patricia Ossent, rappelant la présence sur le terrain d’une éducatrice spécialisée. L’association APS œuvre chaque jour pour aider les jeunes à se réinsérer (…). Les habitants confirment que notre quartier est calme”souligne-t-elle.

Habitant la résidence depuis 29 ans, elle insiste sur le fait «n’avoir aucun problème avec les jeunes dealers.

Cela suffira-t-il à convaincre le médecin de SOS qui réfute toute discrimination ? La présidente se dit soucieuse d’entamer le dialogue le plus rapidement possible.

 
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