des filets pour éviter que les déchets ne finissent dans les rivières

Des filets pour capter les déchets avant qu’ils ne se déversent dans les cours d’eau. L’agglomération de Bourges Plus vient d’installer neuf filets à macro-déchets sur les sept principaux points de rejet des eaux pluviales de Bourges et de Saint-Germain du Puy. Ces filets permettront de récolter une bonne partie de tout ce qui est jeté dans nos rues au lieu d’être mis à la poubelle. Nous évitons ainsi de polluer nos cours d’eau et in fine la mer.

Ces filets sont installés à la sortie de grosses canalisations qui rejettent les eaux de pluie dans les cours d’eau. De gros pièges noirs, un double système en effet, comme nous l’explique Serge Marquès, responsable technique de la gestion de l’eau chez Bourges Plus : « Le filet à macro-déchets est composé de deux mailles. Un maillage serré de 2,5 cm au carré. Il peut même piéger les mégots de cigarettes. Egalement un filet plus grand de 15 cm carré, beaucoup plus résistant. Il garantit la résistance globale de l’équipement. Si le réseau déborde, lors de fortes pluies par exemple, la plaque que vous voyez en haut se lève pour permettre à l’eau de s’écouler. “

Le réseau ne peut donc pas être bloqué. En hiver, de nombreuses branches et feuilles se sont coincées dans ces neuf filets expérimentaux : 2,5 m3 sur environ six semaines. Ces filets permettaient avant tout de capturer 80 kilos de plastique et des milliers de mégots de cigarettess sur ces quelques semaines. Toujours moins dans le milieu naturel, se réjouit Irène Félix, présidente de Bourges Plus : « TTous ces déchets finissent dans la mer si nous ne faisons rien. Dans un plastique qui sera plus ou moins dégradé, on retrouvera alors des résidus plus ou moins gros qui vont contaminer le cours d’eau, la biodiversité, notamment la faune, et finir dans la chaîne alimentaire jusqu’à la mer. Il faut donc agir le plus tôt possible.»

L’Yèvre, le Langis, le Moulon, l’Auron et le canal de Berry devraient être un peu plus propres. Un investissement de 90 000 euros. Le bon réflexe restant de jeter nos déchets dans les poubelles et non sur la voie publique.