accusé de maltraitance animale, le cirque Zavatta se défend

accusé de maltraitance animale, le cirque Zavatta se défend
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Le cirque Zavatta est-il « coupable de maltraitance animale » ? C’est en tout cas ce qu’indiquent des messages collés le week-end dernier sur les panneaux publicitaires du cirque de La Couronne, dans la métropole d’Angoulême. Les artistes de cirque doivent se produire en spectacle dans la commune charentaise jusqu’au dimanche 24 mars 2024, rapporte Charente libre .

“Ça me fait mal au cœur, ils ne savent même pas ce qu’ils disent […] J’invite les gens à venir me voir avant de coller ce genre d’affiche”» a déploré le dompteur de lion auprès de nos confrères de France 3 Nouvelle-Aquitaine . Selon lui, les animaux du cirque ne sont en aucun cas victimes de maltraitance. Lui-même a également arrêté de jouer avec ses lions.

Interdiction en 2028

« Ils sont nés, tout comme moi, dans le cirque et ne sauraient pas chasser si on les emmenait en Afrique », poursuit Didier Prein. Alors en attendant de trouver une place dans un refuge, ses animaux restent avec lui et le reste de la troupe. Pour rappel, les numéros de cirque impliquant des animaux sauvages seront interdits en France à partir de 2028.

C’est ce qui ressort de la loi contre la maltraitance animale adoptée en novembre 2021. Dans le détail, ce texte prévoit « l’interdiction de détenir et d’exposer des animaux sauvages dans les fermes ambulantes ». Les animaux concernés devront être placés dans un refuge, tout comme les lions de Didier Prein. Jusqu’en 2028, chevaux, lamas ou encore chameaux poursuivront leurs performances sous le chapiteau Zavatta.

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