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La marque française « U » débarque à Genève

La marque française « U » débarque à Genève
La marque française « U » débarque à Genève

Un magasin « U Express » a été ouvert à Genève. La marque alimentaire française est la première en Suisse. Le magasin vante des prix bas et fait sensation sur les réseaux sociaux.

Un « U » rouge sur fond bleu est installé depuis une semaine sur un mur du boulevard Saint-Georges. Elle correspond à la marque « U Express », une franchise française. Pour la première fois en Suisse, la marque franchit la frontière. Marek Ahcene, directeur du magasin, est ravi : « C’est une bonne image. » Auparavant, le magasin vendait des produits provenant de diverses sources. Le magasin propose désormais des produits suisses à base d’œufs ou de lait, des marques suisses ou françaises mais aussi et surtout des produits portant le logo « U », la marque distributeur la moins chère.

Sur le réseau social Tik Tok, les vidéos réalisées en magasin ont été visionnées plus de 100 000 fois. Dans les commentaires, certains s’étonnent de la présence d’un magasin français. Mais c’est surtout le prix qui est mis en avant, vanté comme étant inférieur.

Bas prix ?

Nous avons comparé quelques produits similaires. Par exemple, les capsules de café équitable : la capsule coûte 0,22 centimes à U0,25 à Aldje, 0,33 à Coopérative et 0,46 à Migros. Le paquet de 500g de pâtes chez Tu exprimes est de 1,50 CHF. Contre 1,70 à Denner et 1,90 à Coopérative. Mais ce n’est pas le cas de tous les produits. Les conserves, les céréales de marque et certains produits biologiques sont plus chers chez U qu’avec les marques suisses ou allemandes. Mais dans l’ensemble, le magasin est attractif en termes de prix, et tient tête à la concurrence.

Le magasin se concentre principalement sur des produits alternatifs, ersatz des grandes marques, ainsi que sur des produits ou des marques peu présentes en Suisse : « Il y a des expatriés français ou des Franco-Suisses qui sont contents de retrouver ces produits. Et puis ça évite aux Genevois de perdre une demi-journée à prendre la voiture pour aller acheter en », sourit le gérant.

Le ministère de l’Économie et de l’Emploi n’a pas souhaité commenter, laissant libre cours à la concurrence des entreprises. La fédération francophone des consommateurs n’a pas souhaité répondre à notre micro.

 
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