AVIS – Le beau livre présente un long poème allégorique en vers libres écrit pour la première fois en peul il y a près d’un demi-siècle par l’auteur, qui l’a lui-même traduit en français.
L’objet, d’abord. On connaît le travail des Éditions Diane de Selliers, qui se nourrit d’exigence et de beauté. Un ouvrage unique publié annuellement mais des années de recherche et de quête de qualité avant de déboucher sur une publication. Le millésime 2024 nous amène vers l’Afrique subsaharienne et la poésie. Ce beau livre présente un long poème allégorique en vers libres écrit pour la première fois en peul il y a près d’un demi-siècle par Amadou Hampâté Bâ, qui l’a lui-même traduit en français. C’est aussi un conte, qui raconte l’aventure de trois amis, dont deux ne pourront pas entendre les leçons de sagesse incarnées par le vieil homme et par la nature.
Rappelons qu’Hampâté Bâ, écrivain et ethnologue malien décédé en 1991 à l’âge de 90 ans, est l’auteur de cette citation qui dit tout de sa conception et de son esprit : “En Afrique, un vieil homme qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle.” Il souhaitait mettre en valeur le pouvoir des histoires transmises oralement. Grâce à cette édition, Kaïdara : récit…
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