l’essentiel
Ils sont originaires du Gers et ont pris la plume pour nous parler du département, de ses histoires, de ses légendes et même de ses « mauvaises plantes » pourtant si précieuses. Voici notre sélection d’œuvres sorties courant 2024.
« Eloge des indisciplinés » d’Alain Canet et Florence Gendre
Bettes amarante, saule panier, jussie flottante, clématites des haies, chénopode… Ces jolis noms évoquent les « mal-aimés ». Des « plantes spontanées » qui prospèrent dans les friches et les jardins abandonnés à l’anarchie, sur les terrains vagues et dans les fossés, ou encore sur les trottoirs.
Parfois piquantes ou odorantes, ces plantes à mauvaise réputation n’en sont pas moins précieuses et pleines d’enseignements. Dans un magnifique ouvrage de 143 pages publié chez Terran, le Gersois Alain Canet, ancien directeur d’Arbre & Paysage 32, nous en parle, en compagnie de l’illustratrice Florence Gendre.
Pour ppartez à leur découverterendez-vous chez votre libraire (disponible notamment chez Page à Page et chez Petits Papiers à Auch) ou sur le site Internet des Éditions Terriennes (prix : 29,50 €).
« Regards sur la Gascogne Gersoise » de Robert Sourp
Né dans les Hautes-Pyrénées voisines, Robert Sourp a vécu à Auch la majeure partie de sa vie. Professeur d’histoire et de géographie auprès des futurs enseignants, la thématique du paysage a été un axe central de sa réflexion et de son travail de conférencier.
Amoureux de la Gascogne gersoise, il s’intéresse, au fil de 295 pages richement illustrées, à « l’image construite dans ce département et à l’époque actuelle ». Le lecteur est invité à plonger dans le passé mais l’auteur décrypte aussi l’attractivité nouvelle d’un territoire rural qui attire aussi bien les habitants de l’Europe du Nord (Anglais, Néerlandais, Allemands, etc.) que les néo-ruraux et citadins des périphéries des grands villes.
Poètes, historiens et peintres sont invités à un voyage à travers les siècles pour dessiner les contours d’une Gascogne à la fois immuable et sans cesse réinventée.
Disponible sur le site des Editions Cairn, le livre est également en vente dans une dizaine de librairies et offices de tourisme du Gers (prix : 20 €).
« Le tombeau du chef de Pauilhac, une mystification archéologique ? par Alain Beyneix
Couronné de Prix Pierre-Dumont 2024, cCe livre captivant se présente comme une enquête quasi policière autour de la découverte deun tombe au milieu du 19ème siècle.
Tout a commencé en 1865, à Pauilhac en Lomagnelorsque les creuseurs travaillant sur la ligne ferroviaire Auch-Agen découvrirent de longues lames de silex, deux de grandes haches polies en pierre verte, deux défenses de cochon ou de sanglier, ainsi qu’une plaque et septembre perles d’or. Les ouvriers affirment avoir retrouvé ces objets deux mètres profond, avec des os.
Alain Beyneix reprend la chronologie des événements, exhumant des documents d’archives inédits et dénouant les actions des acteurs successifs de cette affaire. Voiture tTous les indices convergent vers l’hypothèse d’une mystification, la constitution d’une panoplie funéraire fantasmée…
Vente en ligne sur le site des Editions Jérôme Millon, 144 Pages (prix : 18 €).
« Croyances, légendes et êtres mythiques en Gascogne Gersoise et alentours » de Rose-Marie Caprice-Richard
Après des recherches auprès de la population et à travers la littérature ancienne, l’auteur a souhaité faire le point sur les croyances gasconnes et élaborer une mythologie. Elle adresses à la fois des sources de guérison, ainsi que des faits de sorcellerie, de croyance aux fées.
L’ouvrage est illustré de photos anciennes mais aussi plus récentes des lieux, de dessins propres de l’auteur, représentant ces êtres mythiques qui hantaient encore les esprits gascons il n’y a pas si longtemps : « CJ’aime Cruso », « Hadettos », « Pousoueros »…
De la des témoins racontent Ainsi comment les parents, encore dans les années 60obtenu l’obéissance de leurs enfants avec le premier mentionné, « Camo Cruso », être qui dévorait les enfants et les troupeaux de volailles qui s’aventuraient trop loin ou la nuit tombée…
Disponible en ligne et dans les librairies du Gers (prix : 16 €).
« L’homme de la rue Jules Seillan », de Pierre Seillan
LLa consultation des archives familiales a permis à Pierre Seillan de retracer un âge d’or pour Mirande, le XIXe siècle, à travers la vie d’un homme : Jules Seillan, un de ses ancêtres.
Né en 1824, Jules Seillan travaillé comme avocat. Cétait aussi un membre fondateur de la Société d’Agriculture de France et il fut concernantconnu pour sa topographie du vignoble gersois publiée en 1859. Par ce parcours remarquable, qui fut également maire de Mirande et conseiller général de l’arrondissement, nous découvre le fonctionnement de l’administration du Second Empire.
L’auteur revientur l’évolution de l’agriculture, la croissance des marchés et des foires, le développement de l’urbanisme dans une ville qui est passée de 1 500 à 4 000 habitants en moins d’un siècle.
L’ouvrage (144 pages) est notamment disponible en librairie à Auch (Page à page) et Mirande (prix : 18 €).