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« Il y a eu une trentaine de fausses victimes du 13 novembre » confie l’auteur de La mythomane du Bataclan, le livre qui a inspiré Une amie dévouée avec Laure Calamy.

« Il y a eu une trentaine de fausses victimes du 13 novembre » confie l’auteur de La mythomane du Bataclan, le livre qui a inspiré Une amie dévouée avec Laure Calamy.
« Il y a eu une trentaine de fausses victimes du 13 novembre » confie l’auteur de La mythomane du Bataclan, le livre qui a inspiré Une amie dévouée avec Laure Calamy.

Ce vendredi 1er novembre, la plateforme Max met en ligne le quatrième – et dernier – épisode deUn ami dévouésa première série française particulièrement réussie. En tête d’affiche, l’héroïne deAntoinette dans les Cévennes Laure Calamy incarne Chris, une jeune femme qui se pose en victime des attentats du 13-Novembre, et parvient même à jouer un rôle central au sein de Life for Paris, l’association créée après ces terribles événements. Ce dernier s’inspire de Florence, alias « Flo Kitty », dont l’histoire vraie a défrayé la chronique et est racontée dans le livre. Le mythomane du Bataclanpar Alexandre Kauffmann. Interrogé par Télé-Loisirs, le journaliste nous a expliqué comment il s’est intéressé à sa carrière.

« Il y a eu une trentaine de fausses victimes du 13-Novembre » confie l’auteur de « La mythomane du Bataclan », le livre qui a inspiré Une amie dévouée avec Laure Calamy.

C’est mon histoire personnelle» ce dernier nous explique la genèse de son livre. “Ma famille a été victime d’actes de terrorisme. Mon père a été kidnappé au Liban de 1985 à 1988 quand j’étais jeune par les forces du Hezbollah. A cette époque, il n’existait pas en de dispositif d’accompagnement des victimes du terrorisme. Ma mère rencontre alors Françoise Rudetzki, la fondatrice de SOS ATTAQUES, devenue une figure de proue de la défense des victimes du terrorisme en France. C’est grâce à elle que nous disposons du meilleur dispositif d’accompagnement des victimes du terrorisme en France. Elle est devenue une amie de la famille. En 2020, elle est venue et nous parlions de fausses victimes. J’ai été surpris de savoir qu’il y en avait autant« . Lors de cette conversation, Alexandre Kauffman fait alors une découverte glaçante : «Rien que le 13 novembre, ils étaient une trentaine, dont une vingtaine légalement enregistrés, et une dizaine qui n’ont pas été indemnisés, donc pas d’inquiétude !

On peut prendre un forfait de 30 000 euros qui nous dispense de toute expertise »

Françoise Rudetzki lui parle alors de deux cas en particulier : «D’abord celui d’un couple d’origine serbe qui affirmait être au Stade de France le 13 novembre, et qui a pris un forfait par l’intermédiaire du FGTI. [Le fond de garantie des victimes, ndlr]. On peut prendre un forfait de 30 000 euros qui nous dispense de toute expertise » explique Alexandre Kauffmann. « Ils ont pris ce crime et se sont présentés à Nice huit mois plus tard. Ils ont été arrêtés et il a écopé de la plus lourde peine des fausses victimes du terrorisme en France. Cela a attiré mon attention. Deuxième cas dont elle m’a parlé, il est une véritable victime de l’attentat du RER B. Il s’estimait mal indemnisé pour cette attaque, c’est pourquoi il a faussement affirmé se trouver au Petit Cambodge le soir du 13 novembre en guise de compensation. Il s’agit donc d’une vraie victime qui apparaît ensuite comme une fausse victime« .

Un ami dévoué : «Florence avait un bracelet électronique lorsqu’elle a rejoint Life for Paris” explique Alexandre Kauffmann

Le fondateur de SOS attaques lui conseille alors de se rapprocher des membres de Life for Paris, ce que fait Alexandre Kauffmann. “Ils m’ont dit qu’il y avait eu six fausses victimes au sein de leur association, dont quatre avaient été traduites en justice. il dit. « Parmi ces six, il y a Florence [la fameuse “Mythomane du Bataclan, ndlr] qui a elle-même débusqué la première fausse victime de l’association, qui affirmait que sa meilleure amie était décédée au Bataclan. Elle disposait également d’un bracelet électronique lors de son adhésion à l’association, car elle avait déjà été condamnée pour d’autres anciennes arnaques. J’ai aussi appris que grâce à ses marionnettes électroniques, elle avait réussi à établir une relation avec une véritable victime des attentats du Bataclan. J’ai trouvé ça époustouflant. Et à partir de là, j’ai commencé à retracer son parcours«… Un voyage raconté en Le mythomane du Bataclan et que les abonnés de Max ont donc découvert dans Un ami dévoué.

 
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