Pour la sortie de son dernier livre, Alain Monnier était présent à la librairie Lisloise Cadeaux de Pages. Une soirée organisée en partenariat avec le comité de jumelage italien. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont des romans (« Tout va pour le mieux » (Flammarion, 2012), « L’Esprit des lieux » (Climats, 2019)), Alain Monnier présente aujourd’hui un livre historique de l’entre-deux-guerres. « D’autres terres que la nôtre » s’intéresse à l’immigration des Italiens de Vénétie venus dans le Gers. Une première pour l’auteur audois. Le roman suit des familles sur deux générations.
A l’époque, au début des années 1920, le Gers manquait d’armes. Les Français, à la recherche de travailleurs, convainquent les Italiens de venir s’y installer. A l’époque, ces derniers immigrent principalement dans le Gers, le Tarn-et-Garonne et le Lot-et-Garonne. Contrairement aux Espagnols qui ne sont pas restés, les Italiens se sont établis et ont pris racine.
Ce livre est né à la demande des éditions Privat qui est également lié à de nombreuses histoires et anecdotes racontées par ses amis italiens. Deux années de recherches intensives ont été nécessaires pour rédiger le manuscrit.
Plusieurs dizaines de personnes sont venues écouter l’auteur lors de son passage à L’Isle-Jourdain. Sylvie Benito a lu le passage où l’annonce de quitter le pays pour la France est faite à la famille. Alain Monnier a évoqué avec le public les détails parfois durs de la vie de l’époque. Il y a eu de nombreuses discussions.
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