Un livre explique comment célébrer l’échec

Un livre explique comment célébrer l’échec
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Un livre explique comment célébrer l’échec

Publié aujourd’hui à 19h55

Qui n’a jamais entendu parler « Des nuits de merde », dont plusieurs ont eu lieu à Genève ces dernières années ? Ni François H. Courvoisier ni Sedat Adiyaman, qui les citent tout naturellement dans leur petit livre « Celebrating Failure ! », récemment paru dans Éditions Alphil à Neuchâtel. Lors de ces soirées mémorables, des gens prêts à parler d’un échec, et de la façon dont il les a fait rebondir, s’expriment en toute sincérité. Le public adore (voir « Tribune de Genève » du 22 juin et 25 juillet 2016).

Ces deux auteurs savent de quoi ils parlent, car tous deux ont connu des hauts et des bas. Lorsqu’il était professeur de HES-SO Haute Ecole de Gestion Arc à Neuchâtel, François Courvoisier a participé au lancement d’une formation qui n’a attiré que trois étudiants. Quant à Sedat Adiyaman, il a connu l’échec avec sa boîte à idées « phygitale » composée d’un logiciel et d’une petite imprimante qu’aucune entreprise ne lui a racheté…

À la suite de leurs propres expériences, les deux auteurs proposent au lecteur des exemples d’échecs entrepreneuriaux tirés de publications récentes, suivis de témoignages originaux qu’ils ont eux-mêmes recueillis. Parmi les premiers, on retrouve une citation de l’entrepreneur horloger Jean-Claude Biver (qui signe la préface du livre), dans laquelle il raconte qu’il donnait 1000 euros par erreur à ses plus proches collaborateurs. « En discutant des échecs, nous pouvons nous améliorer », dit-il.

Sans perdre son enthousiasme

De ces citations et témoignages, François H. Courvoisier et Sedat Adiyaman tirent la conviction que pour que l’échec ne soit pas productif, il faut (dans cet ordre) accepter, réfléchir, explorer, apprendre et tester. Mais ils ne s’arrêtent pas là. Leur livre contient également un chapitre destiné à aider ceux qui veulent éviter l’échec, sous forme d’exercices de réflexion.

C’est là que l’on assiste à la résurgence du syndrome de Pollyanna (du nom de l’héroïne d’un roman pour enfants de 1913), c’est-à-dire le rejet des obstacles par un excès d’optimisme, qui peut conduire tout droit à l’échec… Croire en ce qu’on entreprend sans ignorer ce qu’on entreprend. pourrait entraver sa réussite, c’est un équilibre à trouver.

“Célébrez l’échec!” Winston Churchill : « Le succès est la capacité de passer d’échec en échec sans perdre son enthousiasme. » Et les auteurs notent que cette phrase « colle parfaitement à l’état d’esprit de James Dyson qui se vantait d’avoir échoué 5 126 fois avant d’inventer le fameux aspirateur sans sac qui l’a rendu riche et célèbre. »

« Célébrez l’échec ! Transformez vos futurs fiascos en réussites » de François H. Courvoisier et Sedat Adiyaman, Éditions Alphil, 121 pages.

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