La médiathèque de la ville a invité l’association Lire c’est Partir pour un déballage et une vente de livres que l’association pratique dans toute la France. La douzaine de classes, de la petite section au CM2, sont venues manipuler les livres et leurs parents ont pu en acheter quelques exemplaires. Au prix imbattable de 80 centimes d’euro.
Faute d’ensoleillement, la découverte et la vente des livres ont malheureusement eu lieu dans la salle polyvalente située derrière l’école, plutôt que dans le jardin devant l’entrée. • François Desmeures
“Notre objectif est de rendre le livre le moins cher possible.” Patrick Plet parcourt le grand sud-est de la France en tant que salarié de l’association Lire c’est Partir. Une association qui ne collectionne pas les vieux livres pour enfants, comme ceux que l’on peut trouver d’occasion dans les associations caritatives, mais qui en édite des nouveaux. « Nous disposons d’un catalogue de 180 titres, confirme Patrick Plet. Nous nous déplaçons dans toute la France et dans les Outre-mer.
L’association édite évidemment des livres entrés dans le domaine public. Ce mardi matin par exemple, La guerre du feu, par J.-H. Rosny Aîné, faisait partie des œuvres vendues. Mais elle sort aussi des textes « des auteurs qui écrivent pour nous, poursuit Patrick Plet. Nous avons une histoire de Jean Dujardin, un album réalisé par une école, un livre de poche écrit par un professeur, etc. Cette année, Lire c’est Partir a publié 37 nouveautés, dont des livres photo dont les prix seraient normalement inatteignables pour de nombreux budgets.
Mais le modèle économique de l’association repose sur “le volume. Nous publions dès le départ 50 000 exemplaires. Et nous n’avons aucun intermédiaire. Les ouvrages sont imprimés en France et en Espagne. « Les jeunes enfants adorent les livres, insiste le salarié de Lire c’est Partir, qui s’apprêtait à servir Lyon ce jeudi, après Saint-Julien-les-Rosiers. Mais le prix peut être un frein. »
C’est justement en faisant ce constat que la responsable de la médiathèque de Saint-Julien, Brigitte Bouchet, a souhaité apporter à l’association la bénédiction laïque de la mairie. Et parce qu’elle constate aussi, même si elle connaît l’intérêt d’une médiathèque, que les jeunes enfants aiment avoir leur propre ouvrage. Pour le consommer, dans tous les sens du terme…
