Par Hervé Pavageau
Publié le
18 avril 24 à 14h00
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Il sera présent ce week-end au Printemps du livre, à Montaigu (vendredi et samedi matin).
Comme les éditions précédentes, Bernard Thibaud, auteur résidant à La Bruffièredans Vendéeprésentera et consacrera son rOman, dont ses 6e et dernier opus, Ethan McCoypublié dans une nouvelle Maison d’éditionsitué à Monnières : Ne m’oublie pas.
Depuis que l’ancien directeur du Crédit Mutuel de la région de Montaigu a pris sa retraite, Bernard Thibaud ne s’est pas arrêté.
Deux livres par an
Nous ne pouvons plus l’arrêter. L’écrivain sort des livres, au rythme de deux par an.
Une prodigalité qui l’étonne encore aujourd’hui.
Car cela ne fait que quatre ans que Bernard Thibaud a pris la plume, à l’époque de Covid.
« Écrire est aujourd’hui mon métier, ma passion. Au-delà d’être une addiction, c’est juste du bonheur», sourit le retraité, pour qui le processus créatif suit des phases de repos.
Chez cet auteur, la genèse d’un livre commence toujours de la même manière.
Je remplis un cahier dans lequel j’écris et dessine ce qui me vient à l’esprit. Idées, parties de phrases…
La matière mijote, se repose, avant de donner corps et vie à un récit fictionnel, entremêlé d’éléments historiques et factuels.
Beaucoup de recherches
Matériel que l’auteur tirera de son de nombreuses recherches, un exercice dans lequel l’auteur se délecte.
Pour Bernard Thibaud, une bonne histoire est une narratif « où la vérité des faits, d’une époque soutient l’imagination, une imagination qui rend la réalité plus belle », explique-t-il.
La période d’écriture s’étend sur plusieurs mois. Cela commence souvent l’après-midi et se termine vers 23 heures.
La nuit, en donnant des conseils, les idées se bousculent, le cerveau se réveille, souvent tôt le matin, vers 3h – 4h du matin. La matinée est consacrée aux corrections.
Un fil conducteur dans ses livres
Dans son œuvre, la fiction suit un fil conducteur. Le même philosophie.
Celui d’écrire « un policier pas trop sombre » sans être un roman romantique, de construire « un thriller pas trop gore » où le histoires plein de suspense, avec des rebondissements, tient les lecteurs en haleine.
C’est ce que me disent les gens que je rencontre lors de salons ou de séances de dédicaces et qui ont lu mes livres : ils ont du mal à les lâcher. Ils sont pris dans l’histoire. Cela les fait voyager.
L’auteur espère pouvoir encore susciter ces sentiments et impressions avec son dernier roman. Ethan McCoy.
Un opus qui fait des allers-retours entre deux périodes et plonge le lecteur dans une histoire de disparition et une fillette de quatre ans retrouvée sur un bateau en 1980, dont les preuves anthropométriques et génétiques sont claires : ils confirment qu’il s’agit bien de Natacha Levidov, disparue en 1962…
Au Printemps du livre de Montaigu, dont voici le programme, ce dernier roman sera des nouvelles de l’auteur local qui a déjà d’autres fers en préparation.
Trois autres de ses manuscrits ont passé les comités de révision.
Quand on vous dit qu’on ne peut plus arrêter Bernard Thibaud.
Ethan McCoy, édité par Maison Myosotis. Disponible dans les librairies et les espaces culturels du secteur et sur Internet. 22 €. Bernard Thibaud signera au Super de La Bruffière le vendredi 26 avril en après-midi et le samedi 27 avril en matinée. Contact : [email protected]
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