Le premier livre de la Gedinnoise Ophélie Laval sur l’émétophobie, la phobie du vomissement

Le premier livre de la Gedinnoise Ophélie Laval sur l’émétophobie, la phobie du vomissement
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Ophélie Laval a écrit un livre qui retrace son parcours avec l’émétophobie, la peur de vomir et les troubles alimentaires qui en découlent. Pour être publié, il doit obtenir 150 précommandes. Rencon

Ophélie Laval est émétophobe depuis l’âge de 13 ans. Concrètement, elle a une phobie de vomir ou de voir quelqu’un vomir et souffre de troubles alimentaires qui y sont liés :

J’en suis arrivé au point où, adolescente, j’ai manqué l’école à plusieurs reprises. Je contrôle tout ce que je mange. Je vérifie les quantités et les dates de péremption. J’ai parfois du mal à manger à proximité d’autres personnes ou dehors. Pour moi, vomir est pire que mourir, alors je fais tout pour éviter que cela n’arrive.

En raison de ses troubles alimentaires, Ophélie a déjà dû être hospitalisée à plusieurs reprises :

En 2020, j’ai été hospitalisé deux fois. Fin avril, j’avais perdu dix kilos. Si je ne retournais pas à l’hôpital, j’allais mourir.

Thérapie par l’écriture

Depuis plusieurs mois, elle commence à écrire un livre qui retrace son parcours :

L’écriture était une thérapie pour moi quand j’étais adolescente. Parler pour moi était très difficile. Aujourd’hui, je partage beaucoup sur ma page Instagram et c’est grâce à cela que j’ai été contacté par la maison d’édition.

Aujourd’hui coach sportive et coach en développement personnel, Ophélie souhaite partager son expérience et apporter son soutien à des personnes dans la même situation. Avec son livre, elle souhaite également informer sur les troubles du comportement alimentaire :

On m’a souvent dit que je n’avais qu’à manger. Ce n’est pas si simple. J’ai toujours eu ce besoin de me sentir compris. Quand j’étais adolescent, il n’y avait pas de réseaux sociaux. Je ne connaissais personne qui souffrait de la même chose. Je me dis qu’aujourd’hui, il y a sûrement d’autres personnes qui ont ce besoin de se sentir comprises.

La publication de son œuvre représenterait pour elle l’aboutissement d’un combat contre sa maladie. Pour être publié, le livre d’Ophélie doit compter 150 précommandes avant le 2 mai.

 
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