Le 1er Prix Victor-Hugo décerné à « La Gloire de Notre-Dame »

Le 1er Prix Victor-Hugo décerné à « La Gloire de Notre-Dame »
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Créé pour saluer la défense de la liberté de pensée et d’expression, présidé par Françoise Chandernagor, il a été confié à l’essayiste Maryvonne de Saint Pulgent. Lors de sa parution, Le Figaro littéraire en parlait comme d’un « livre magistral ».

Il existe plus de 2000 prix littéraires, dont des centaines nommés d’après les plus célèbres de nos écrivains : Flaubert, Apollinaire, Maupassant… Mais étrangement aucun prix ne porte la marque de Victor Hugo qui s’est illustré dans tous les genres : roman, essai, poésie, théâtre, brochure, journalisme. Depuis le 4 mars, l’erreur est enfin corrigée. Le premier prix Victor-Hugo a été décerné, à Paris, à la Brasserie Victor Hugo, ce qui allait de soi.

Un petit mot sur l’esprit de ce nouveau prix, qui souhaite mettre en avant non seulement le roman, mais s’oriente davantage vers l’essai ou la biographie, voire le pamphlet, genres moins récompensés. Il s’agit avant tout de saluer aujourd’hui l’esprit de liberté et les textes courageux. Il est donc souligné que « Sont admis au concours les auteurs de biographies de Victor Hugo ou d’un de ses proches, ou d’essais, pamphlets, romans ou « choses vues », illustrant la défense de la liberté de pensée et d’expression, le droit à une justice impartiale, le le droit universel à l’éducation et la résistance au totalitarisme. » La ligne est tracée.

Ce prix est placé sous le parrainage de Madame Marie Hugo, descendante directe de l’écrivain. Elle a été créée à l’initiative de Françoise Chandernagor et Angela Assouline-Yadgaroff.

Lors de l’annonce, nous avons appris que Sir Michael Edwards, de l’Académie française, est le président d’honneur et Françoise Chandernagor, de l’Académie Goncourt, la présidente : « Ainsi les deux institutions littéraires françaises les plus prestigieuses se réunissent autour du nom de Victor Hugo », il est souligné dans le dossier de présentation. Le secrétariat général est assuré par Angela Assouline-Yadgaroff.

Outre Françoise Chandernagor, le jury est composé de Jean-François Braunstein, Simon Bentolila, Benoît Duteurtre, Eric Fottorino, Franz-Olivier Giesbert, Arnaud Laster, Florence Naugrette, CamillePascal et Malika Sorel-Sutter. Nous avons pu voir tous ces jurés ce lundi 4 mars à la brasserie Victor Hugo.

En janvier, le jury s’est réuni pour la première fois et a procédé à l’élection suivante :

Fiction réveillée de Samuel Fitoussi, Le Cherche midi

Jusqu’à ce que la mort survienne. Sur une phrase des Misérables par Olivier Rolin, Gallimard

La Gloire de Notre-Dame par Maryvonne de Saint Pulgent, Gallimard.

Victor Hugo, le forçat des lettres par Agnès Sandras, Perrin

La Parole modifiée par François Taillandier, L’Observatoire

Un livre magistral

Et c’est le magnifique livre de Maryvonne de Saint Pulgent qui a été sacré. Nous l’avions salué lors de sa publication : « Dans un essai brillant, dense et passionnant, l’ancien directeur du Patrimoine montre sans peine que la cathédrale de Paris est indissociable de l’histoire politique, religieuse, diplomatique et artistique de la France. Histoire romantique aussi, avec Victor Hugo. Ceci est à l’origine de l’entrée en littérature de Notre-Dame, mais aussi d’un « fantasme » puisque la cathédrale est considérée par certains comme un grand livre d’occultisme », écrit Etienne de Montety dans sa chronique (voir Le Figaro littéraire de 14 décembre 2023) et a parlé de « livre magistral ». Et d’ajouter : « Maryvonne de Saint Pulgent a tous les talents : son récit de la nuit du 15 avril est celui d’un grand reporter, celui des tribulations entre le pouvoir royal et celui des clercs, entre gallicans et ultramontains sont d’une historien scrupuleux. Et celle des hauts et des bas de Viollet ? D’un conteur qui éduque toujours et ne s’ennuie jamais. Nous ne détenons pas de « beau livre » au sens où nous l’entendons d’une œuvre imposante composée de magnifiques illustrations commentées. Ici, les propos d’une érudite sont appuyés par des photos du bâtiment ou des protagonistes de son geste. Et ce faisant, on peut affirmer qu’aux yeux du lecteur, Maryvonne de Saint Pulgent ajoute quelques rayons de lumière à la gloire de Notre-Dame. »

Le prix Victor Hugo est doté de 10 000 euros grâce au soutien de ses mécènes.

 
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