Malgré la répression du président biélorusse, l’opposition continue, mais en exil – rts.ch

Malgré la répression du président biélorusse, l’opposition continue, mais en exil – rts.ch
Malgré la répression du président biélorusse, l’opposition continue, mais en exil – rts.ch

Le Bélarus se rendra aux urnes dimanche pour élire son président. L’élection d’Alexandre Loukachenko, qui a dirigé son pays avec un poing de fer depuis 30 ans, n’a guère de doute. Cinq ans après la violente répression des manifestations anti-régime, les RT ont rencontré Svetlana Tikhanovskaïa, la femme qui incarne, en exil, l’opposition.

L’élection est dénoncée comme une mascarade par les démocraties occidentales et l’opposition en exil. «Cela ne change rien pour le pays. Lukachenko continue d’être illégitime. Il continue de participer à cette guerre d’agression contre l’Ukraine. Il est devenu la marionnette de Poutine en abandonnant notre indépendance et notre sérénité », commente Svetlana Tikhanovskaïa, le dossier de l’opposition biélorusse en exil, à 19h30 samedi.

>> Sur la répression des adversaires au Bélarus, lisez: Répression brutale d’une grande démonstration au Bélarus

La liberté et la solidarité condamnées

L’élection présidentielle de 2020 a été gâchée par la fraude. Svetlana Tikhanovskaïa, un candidat à l’époque, a rejeté le résultat. Au cours des deux dernières années, elle est restée sans nouvelle de son mari emprisonné, l’adversaire Sergei Tikhanovski.

>> Relire: L’opposition rejette les résultats de l’élection présidentielle au Bélarus

«Le Bélarus est devenu une prison. Les gens ne comprennent pas les règles. Vous pouvez être arrêté à cause de la couleur de vos chaussettes ou pour avoir parlé notre langue nationale, le biélorusse ou même pour avoir dit «Stop War» », poursuit l’adversaire.

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La solidarité est également interdite, dit-elle. «Vous risquez cinq ou dix ans de prison si vous soutenez les enfants de prisonniers politiques par exemple.»

L’opposition toujours en vigueur

Si l’opposition est discrète pendant cinq ans, le mouvement en exil est très bien structuré, selon son chef.

“Notre stratégie consiste à affaiblir le régime autant que possible, par sabotage, résistance, grâce aux démocraties qui sont nos partenaires et qui isolent Loukachenko”, a déclaré Svetlana Thikanovskaia, expliquant que les premiers contacts ont été établis avec la nouvelle administration des États-Unis. Il appelle également les démocraties, notamment la Suisse, pour ne pas abandonner l’opposition biélorusse.

Laurent Burkhalter / Juma

Monde

 
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