Juste après son investiture, Donald Trump a signé plusieurs décrets pour poser les bases de sa politique. Le 47ème président des Etats-Unis ne veut pas perdre de temps. Son slogan pendant la campagne présidentielle était : « Rendre sa grandeur à l’Amérique ». Il entend respecter ce leitmotiv pour le plus grand bonheur de ses supporters.
Le magnat de l’immobilier ne connaît pas le politiquement correct. Quand quelque chose ne lui plaît pas, il le dit sans sourciller. Parmi la batterie de mesures qu’il vient de mettre en place figure celle de suspendre l’aide américaine au développement pour 90 jours.
Donald Trump justifie cette suspension par la nécessité de réexaminer l’efficacité des programmes d’aide et leur alignement avec les intérêts stratégiques des États-Unis. « L’aide étrangère américaine n’est pas conforme aux intérêts américains et, dans de nombreux cas, est contraire aux valeurs américaines »» a déclaré le président américain, à sa manière. Cette déclaration suggère une approche pragmatique, voire utilitaire, des relations internationales, où l’aide au développement serait évaluée en fonction de ses bénéfices directs pour les États-Unis. Selon les données de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), supervisée par le Département d’État, l’aide étrangère américaine a atteint 68 milliards de dollars en 2023.
Cela représente un levier important pour les relations bilatérales avec de nombreux pays en développement. Ce gel de 90 jours pourrait avoir des répercussions immédiates dans plusieurs régions du Monde, notamment en Afrique subsaharienne, Asie et Moyen-Orientoù les financements américains soutiennent des projets de santé, d’éducation et de lutte contre la pauvreté. Comme indiqué ci-dessus, le 47e président des États-Unis s’efforcera de préserver les intérêts américains.
-Lors de son premier mandat, il n’a pas hésité à lancer une guerre commerciale contre la Chine. A cette époque, les marchés boursiers internationaux étaient complètement perturbés. En signant les décrets de retrait des États-Unis de l’OMS et de l’accord de Paris sur le climat, le magnat de l’immobilier montre que l’Amérique passe avant tout le monde dans son programme de gouvernance.
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