En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, a été assassiné en pleine rue à Téhéran.
« Un nombre incalculable de procès inéquitables »
Les deux juges tués samedi étaient Hodjatoleslam, un religieux chiite de rang intermédiaire, qui avait présidé des audiences dans des procès majeurs ces dernières années. Mohammad Moghisseh, 68 ans, mène une longue carrière dans la justice depuis l’instauration de la République islamique en 1979. Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir « supervisé un nombre incalculable de procès inéquitables ».
De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire et politique iranien. En 1998, alors chef du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il a été la cible d’une nouvelle tentative d’assassinat, selon Mizan.
En avril 2023, un ayatollah membre de l’Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement destituer le guide suprême, a été tué par balle dans le nord de l’Iran.