L’ancien premier ministre pakistanais et son épouse, Bushra Bibi, sont tous deux reconnus coupables dans l’affaire du détournement de fonds de leur fondation Al-Qadir Trust.
L’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan, emprisonné et cité dans 200 affaires, a été condamné ce vendredi 17 janvier à 14 ans de prison pour corruption, un revers important pour le leader de l’opposition. Alors que ses lieutenants reprenaient les discussions avec l’armée, faiseur de rois dans le cinquième pays le plus peuplé du Monde, avec des experts dans l’attente d’un éventuel accord entre l’ex-star du cricket et le pouvoir, Khan a juré qu’il n’accepterait aucun compromis.
“Je ne conclurai pas d’accord ni ne chercherai à alléger (ma peine)”a-t-il déclaré vendredi à la presse dans la salle d’audience installée dans le complexe d’Adiala, la prison où il est incarcéré. A ses côtés, sa troisième épouse, Bushra Bibi, qui comparait libre, a été condamnée à sept ans de prison dans la même affaire relative au détournement de fonds de leur fondation Al-Qadir Trust, a annoncé le juge Nasir Javed Rana. Naeem Panjotha, l’un des avocats du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti de Khan, a déjà indiqué à l’AFP qu’il ferait appel.
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« Nous ferons appel de ce verdict. Cette décision ne tiendra pas »a-t-il assuré. Mashal Youssefzai, un représentant de Mme Bibi a déclaré à l’AFP que cette dernière avait été « arrêté au tribunal ». Celui qui était le conseiller spirituel de l’ancienne star mondiale du cricket avant de l’épouser est sorti de prison fin octobre. En novembre, elle a notamment mené une démonstration de force du PTI aux portes du district gouvernemental d’Islamabad.
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