Dans une semaine, Donald Trump sera officiellement investi en tant que 47e président des États-Unis. Un nouveau mandat très attendu par ses partisans à Brownsville, au Texas, notamment sur l’immigration.
Publié le 13/01/2025 07:24
Mis à jour le 13/01/2025 07:24
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La cérémonie d’investiture de Donald Trump aura lieu dans une semaine, lundi 20 janvier. Le républicain reprendra ses quartiers, pour quatre ans, d’une nouvelle présidence, très attendue par ses partisans. Et particulièrement à Brownsville, au Texas, situé à la frontière mexicaine. Ils espèrent que Trump mettra rapidement en œuvre sa promesse de renvoyer chez eux les migrants sans papiers et d’achever le mur qui les sépare du Mexique.
À Brownsville, 94 % de la population est d’origine latino-américaine. Alexis Uscanga, membre du Parti républicain, montre la frontière depuis sa voiture. « Là-bas, on s’approche du golf, on voit très bien le mur, mais c’est très facile à traverser. Il y a plusieurs points de passage, un ici même et l’autre à un kilomètre et demi d’ici, de l’autre côté du campus.
A cet endroit, le mur, se trouvent des barrières couleur rouille de plus de cinq mètres de haut, des barbelés et des patrouilles de pick-up. Malgré cela, le jeune homme a fréquenté l’année dernière ce qu’il appelle « l’afflux » (en anglais)l’afflux de migrants. En une semaine, 15 000 personnes, dont de nombreux Vénézuéliens, ont traversé la frontière. Alors, lui, dont le père a traversé la frontière légalement, l’assume : il ne veut plus subir les conséquences de cette immigration.
-« Même si cela ne nous concerne peut-être pas tous, cela pèse indirectement sur nos portefeuilles. Car plus il y a de migrants illégaux, plus nous payons d’impôts.»
Alexis Uscanga, partisan de Donald Trumpsur franceinfo
« Les prix de l’essence ont explosé, tout comme les prix des épiceries. Et nous n’avons pas droit aux mêmes aides qu’eux », il s’énerve.
“Cela doit changer», poursuit Selena. Elle est également d’origine mexicaine et a voté Trump, principalement pour cette raison. « J’ai hâte qu’il prenne ses fonctions. Il est important qu’il renvoie ces gens d’où ils viennent, à moins qu’ils ne veuillent vraiment participer au véritable rêve américain. elle souligne. Nous ne voulons pas de ce qui se passe dans d’autres pays, au Venezuela, en Colombie, où règne la criminalité. Trump, bien sûr, n’a aucune tolérance pour les crimes, quels qu’ils soient.»
En novembre dernier, le commissaire foncier du Texas a offert à Donald Trump cinq kilomètres carrés dans le comté voisin pour construire des infrastructures permettant de renvoyer les migrants illégaux de l’autre côté de la frontière.