Qui veut être maire de Lévis?

1. Gilles Lehouillier

Même si beaucoup l’excluent d’office de la ligne de départ, Gilles Lehouillier est loin d’avoir renoncé à briguer un quatrième mandat.

Après plus de 35 ans dans l’espace public, l’élu affirme « encore hésiter » sur son avenir politique.

Gilles Lehouillier est maire de Lévis depuis 2013.

(Jocelyn Riendeau/Archives Le Soleil)

Il assure que la politique « le tente encore » et qu’il a encore des projets pour Lévis.

Une chose est sûre, Gilles Lehouillier est toujours populaire à Lévis. En juin dernier, une enquête SOM-Le Soleil fait état d’un solide taux de satisfaction de 66 % pour celui qui a dirigé Lévis pendant 13 ans.

Il a promis de prendre sa décision en janvier 2025, affirmant être bien conscient qu’elle risque d’influencer la réflexion de nombreux candidats potentiels.

S’il ne se représente pas, son parti, Lévis Force 10, nommera un nouveau chef choisi par un comité de sélection composé de hauts responsables du parti et de citoyens.

2. Serge Bonin

Lorsqu’il a été élu conseiller municipal de Saint-Étienne en 2021, Serge Bonin était le seul membre du conseil municipal à ne pas faire partie de l’équipe du maire Lehouillier.

Il vise maintenant à le remplacer comme candidat à la mairie de Repensons Lévis, après que le parti a montré la porte à son dernier chef.

Le saut à l’hôtel de ville est un pari pour M. Bonin, puisqu’il n’y a pas de colistier lors des élections à Lévis.

Le chef de Repensons Lévis, Serge Bonin, joue gros en tentant sa chance à l’hôtel de ville.
(Caroline Grégoire/Archives Le Soleil)

Autrement dit, s’il ne devient pas maire, il ne pourra pas se rabattre sur un poste de conseiller et sera exclu du conseil municipal.

Tout porte à croire que M. Bonin et Repensons Lévis feront campagne sur ce qu’ils qualifient de « perte de contrôle » du développement à Lévis par le maire Lehouillier. La décentralisation des décisions et les transports en commun sont aussi deux thèmes chers au parti qui joue actuellement le rôle d’opposition.

3. Steven Blaney

L’ancien ministre fédéral Steven Blaney pourrait bien également être sur la ligne de départ des prochaines élections municipales.

En avril dernier, il se confiait dans une interview à Soleil pensez à vous lancer dans la course à la succession du maire Lehouillier. Il a même suggéré qu’il pourrait le remplacer à la tête du parti Lévis Force 10.

Steven Blaney a enregistré un nom de parti auprès du DGEQ. (Patrice Laroche/Archives Le Soleil)

Mais sauf surprise, ce ne sera pas le cas. M. Blaney a récemment réservé le nom du parti « Prospérité Lévis » auprès du directeur général des élections du Québec.

Celui qui a représenté Lévis à Ottawa sous la bannière conservatrice entre 2006 et 2019 insiste toutefois « ne pas avoir pris de décision » sur l’idée de se lancer ou non, bien qu’il réserve le nom du parti.

Par écrit, l’éventuel candidat à la mairie affirme être toujours en réflexion.

Mais « il est certain que la grande qualité des gens prêts à s’impliquer à mes côtés alimente mon enthousiasme et mon envie de travailler pour les Lévisiens », précise-t-il.

Une source proche de M. Blaney précise que l’ex-député attendra par « respect » la décision du maire Lehouillier avant d’annoncer ses intentions.

4. Isabelle Demers

Les ambitions municipales de la directrice financière de l’administration Lehouillier, Isabelle Demers, sont un secret de polichinelle à Lévis. Plusieurs lui attribuent le titre de dauphine du maire de Lévis, dont elle est le bras droit.

Il est de notoriété publique qu’elle ambitionne de remplacer Gilles Lehouillier à la tête de Lévis Force 10 si le maire décide de tirer sa révérence en 2025.

Isabelle Demers espère devenir mairesse de Lévis depuis plusieurs années.

Isabelle Demers espère devenir mairesse de Lévis depuis plusieurs années. (Jocelyn Riendeau/Archives Le Soleil)

Mais comme Mme Demers caresse le rêve de devenir mairesse depuis des années, il n’est pas exclu qu’elle se présente même si le maire demande un nouveau mandat aux Lévisiens.

En 2013, elle se présente comme indépendante face à Gilles Lehouillier, finalement élu avec 2 600 voix d’avance.

Invitée à commenter, Isabelle Demers confirme « que son intérêt est toujours très présent pour la mairie ».

“Le maire n’a pas encore pris sa décision et comme je suis loyale et respectueuse, j’attendrai sa décision avant de prendre une décision définitive”, a-t-elle écrit. C’est lui qui m’a permis de revenir en politique, dans son équipe, en 2017.

Mais « comme je le dis souvent, je suis prête », ajoute-t-elle.

5. Marie-Josée Morency

La présidente et directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis (CCIGL), Marie-Josée Morency pourrait elle aussi tenter de devenir mairesse de Lévis.

La présidente et directrice générale de la Chambre de commerce et d'industrie du Grand Lévis, Marie-Josée Morency.

La présidente et directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis, Marie-Josée Morency. (Caroline Grégoire/Archives Le Soleil)

Le Soleil a récemment révélé avoir eu plusieurs discussions avec des membres du milieu des affaires de Lévis afin de jauger leur appui à l’égard d’un , ce que Mme Morency a confirmé.

Elle affirme cependant ne pas avoir pris de décision et insiste sur le fait qu’elle se concentre pour l’instant sur son rôle au sein de la CCIGL.

“Cependant, je reste ouverte aux opportunités futures qui pourraient se présenter pour servir notre communauté de manière encore plus significative”, a-t-elle ajouté.

 
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