Donald Trump sera condamné le 10 janvier

Donald Trump sera condamné le 10 janvier
Donald Trump sera condamné le 10 janvier

Donald Trump, au tribunal de Manhattan, New York, le 30 mai 2024.

Getty Images via AFP

Le président élu américain Donald Trump, reconnu coupable au printemps par un tribunal pénal new-yorkais de paiements dissimulés en faveur d’une star du porno, recevra le 10 janvier sa peine, qui ne sera pas des peines de prison, a annoncé le juge qui a présidé ce procès historique.

Donald Trump doit « comparaître pour sa peine, suite à sa condamnation, le 10 janvier 2025 », a ordonné vendredi le juge Juan Merchan dans une ordonnance, tout en précisant qu’il n’était pas « enclin à imposer une peine d’emprisonnement » à l’homme qui deviendra le 20 janvier le 47e président des États-Unis.

Donald Trump pourra comparaître en personne devant le tribunal, dans le sud de la grande île new-yorkaise de Manhattan, ou à distance par vidéo, mais il devra faire connaître sa « préférence » d’ici dimanche, selon le magistrat.

Reconnu coupable de 34 chefs d’accusation

Le juge a écrit dans son ordonnance de 18 pages qu’il « semble approprié d’indiquer que le tribunal ne serait pas enclin à imposer une peine d’emprisonnement » même si une telle « peine est encourue dans le cadre de la déclaration de culpabilité ».

Le 30 mai, Donald Trump, 45e président américain, a été le premier ancien locataire de la Maison Blanche à être condamné pénalement dans l’histoire du pays.

Le jury du tribunal de Manhattan, dépendant de la justice locale de l’État de New York, l’avait déclaré coupable de 34 chefs de paiements cachés à une star du porno, Stormy Daniels, effectués juste avant l’élection présidentielle de 2016, qu’il avait remportée.

La condamnation reportée à plusieurs reprises

Selon la justice, cette femme, de son vrai nom Stephanie Clifford, cachait une brève relation sexuelle en 2006 alors que Donald Trump était marié à Melania. L’intéressé nie toute relation sexuelle avec Stormy Daniels.

Après des mois d’appel et l’élection remportée le 5 novembre, le camp Trump n’est pas parvenu à annuler ce verdict historique sur le fondement de l’immunité présidentielle prolongée le 1er juillet par une décision de la Cour suprême des Etats-Unis.

Sous une énorme pression politique, le juge Merchan avait reporté le prononcé de la peine à plusieurs reprises depuis le 30 mai, notamment depuis la victoire présidentielle.

Une « attaque politique illégitime »

Un porte-parole de Donald Trump a dénoncé vendredi une « attaque » contre l’immunité présidentielle. Cette décision “est une attaque directe contre la décision de la Cour suprême concernant l’immunité présidentielle”, a déclaré le porte-parole Steven Cheung dans un communiqué transmis à l’AFP, faisant référence à la décision de la Haute Cour américaine qui a reconnu en juillet une très large présomption d’immunité pour le président. des États-Unis.

Donald Trump a dénoncé vendredi une « attaque politique illégitime ». « Cette attaque politique illégitime n’est qu’une mascarade », a écrit le président élu américain sur son réseau Truth Social.

(AFP)

 
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