Lorsque Donald Trump a dirigé les États-Unis, de 2017 à 2021, la peur de ses boucs émissaires était d’ouvrir le matin leur compte Twitter et de découvrir un nouveau tas d’insultes, généralement en majuscules et ponctuées de périodes d’exclamation, sous lesquelles leur journée allait être enterré.
A la veille du second mandat du Républicain, qui débute le 20 janvier, les choses sont un peu différentes. Juste un peu : Twitter, racheté par le milliardaire Elon Musk, PDG de SpaceX et Tesla, ne s’appelle plus Twitter mais X. Donald Trump est de retour là-bas, au terme d’une longue absence due à son exclusion du réseau social après l’assaut. au Capitole par ses partisans le 6 janvier 2021, mais en fait un usage plus modéré. Ce n’est plus lui qui lance les invectives ; aujourd’hui, c’est Elon Musk lui-même, futur membre de l’administration Trump, qui s’en charge, avec délectation. Les cibles n’ont pas changé : les dirigeants des grands pays européens alliés aux États-Unis, de préférence sociaux-démocrates, sont en tête de liste de chasse. Avant même l’investiture présidentielle, l’année Trump s’est ouverte sur une offensive antidémocratique et anti-européenne menée par M. Musk.
Trump a attaqué la chancelière Angela Merkel. Sous Trump II, Elon Musk s’en prend à son successeur, Olaf Scholz, et au président de la République fédérale d’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier, qualifié de « tyran antidémocratique ». Jeudi 2 janvier, c’était au tour du Premier ministre britannique, le parti travailliste Keir Starmer, d’essuyer une rafale de tirs de la part du chef des gangs d’immigrés pakistanais en Grande-Bretagne.
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Un détail qui plonge les experts en muscisme dans un abîme de perplexité : récit Les plus érudits ont reconnu Pépé la Grenouille, ancien symbole de l’extrême droite américaine ; d’autres se seront interrogés sur l’âge mental de l’ingénierie spatiale et des véhicules électriques ; Les spécialistes financiers ont noté que la valeur de la cryptomonnaie du même nom, Kekius Maximus, a gagné 60% en une heure et a permis aux petits malins de récolter au passage 2,3 millions de dollars (2,2 millions d’euros).
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