Le convoi dispose du “protocole de sécurité le plus important jamais observé dans le domaine du mouvement des déchets industriels” en Inde, a décrit Swatantra Kumar Singh, directeur du département local de gestion des catastrophes, au quotidien “Times of India”.
Ces matières toxiques doivent être incinérées.
Inertie des autorités
En décembre, après le 40e anniversaire de la tragédie, la Haute Cour de l’État du Madhya Pradesh a ordonné l’opération, en accordant un délai d’un mois pour ce faire. « Vous attendez-vous à une autre tragédie ? » avait lancé le premier magistrat du tribunal, Suresh Kumar Kait, aux autorités, critiquant « l’inertie » des autorités chargées de la décontamination, selon le « Times of India » et le quotidien « Indian Express ».
Les riverains affirment que la fuite d’un gaz hautement toxique provenant d’une usine du groupe américain Union Carbide en décembre 1984 à Bhopal a contaminé la nappe phréatique et été responsable d’un grand nombre de maladies.
28 000 morts
Dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984, 27 tonnes d’isocyanate de méthyle, substance utilisée pour produire des pesticides, s’échappent d’une cuve de l’usine. Quelque 3 500 personnes sont mortes au cours des trois premiers jours de la catastrophe. On estime que 25 000 personnes sont mortes dans les années qui ont suivi.
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