Le parti gouvernemental avait auparavant menacé d’emprisonnement Salomé Zourabichvili si elle ne cédait pas sa place au nouveau président élu.
LE “menaces d’emprisonnement” du président géorgien Salomé Zourabichvili par le parti gouvernemental Rêve Géorgien sont « inacceptable et incompatible avec toute perspective européenne »a dénoncé vendredi X le ministre français des Affaires européennes Benjamin Haddad. Dans son message publié deux jours avant l’investiture contestée d’un fidèle du parti au pouvoir à la présidence, Mikheïl Kavelashvili, le ministre estime également que « La violence et l’intimidation contre les manifestants doivent cesser ». « La France soutient les aspirations européennes »ajoute-t-il.
Mikheïl Kavelashvili, connu pour ses positions ultraconservatrices et anti-occidentales, a été désigné nouveau président le 14 décembre par un collège électoral contrôlé par le Rêve géorgien. L’actuelle occupante du poste, Salomé Zourabichvili, ancienne diplomate française en rupture avec le gouvernement et qui soutient les manifestants en faveur de l’adhésion à l’UE, a annoncé qu’elle refuserait de renoncer à son mandat. « Il n’existe qu’une seule formule pour résoudre une telle crise, une formule universellement reconnue dans tous les pays démocratiques : de nouvelles élections »a-t-elle assuré dimanche aux manifestants, après avoir annoncé les élections législatives d’octobre. “illégitime”.
Le Premier ministre Irakli Kobakhidze a assuré que le refus de l’actuel président de quitter le palais présidentiel « constituerait une infraction pénale passible de plusieurs années d’emprisonnement »y compris pour « toute personne impliquée dans un tel scénario »et exclu l’organisation de nouvelles élections.
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