Plus de dix jours après le passage du cyclone Chido qui a dévasté Mayotte le 14 décembre, certains transports pour quitter l’île française de l’océan Indien redeviennent opérationnels, permettant le rapatriement de certains habitants.
Ainsi, une liaison maritime a été rouverte ce mercredi entre Dzaoudzi à Mayotte et Anjouan, aux Comores, deux villes séparées par une centaine de kilomètres d’océan, rapporte France Info. Organisée par la préfecture qui a réquisitionné deux bateaux, cette liaison a permis de rapatrier un peu plus de 500 Comoriens sans papiers vers Mayotte, sur lesquels les autorités ont procédé à une empreinte d’identité avant ce retour censé être définitif.
300 à 400 évacuations par jour
Autre destination et autre ambiance à l’aéroport de Pamandzi, le seul de Mayotte, où les vols commerciaux n’ont toujours pas repris. Les autorités françaises ont mis en place un pont aérien vers La Réunion pour évacuer les Français de métropole, les enseignants, les policiers, le personnel affrété pour gérer la crise ou encore les résidents étrangers, indique Le Monde.
Près de 3 000 personnes ont ainsi pu quitter l’île au rythme de 300 à 400 par jour, avec une demande qui dépasse largement les avions mis à disposition par l’État, générant une tension palpable parmi les candidats au départ. qui ne comprennent pas toujours les mécanismes de priorisation et de tri effectués.
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