Berlin met en garde contre une guerre entre la Turquie et les forces kurdes syriennes

MISE À JOUR SUR LA SITUATION – L’Allemagne craint une aggravation du conflit avec les unités kurdes dans le nord de la Syrie, alors que plusieurs délégations arabes sont à Damas pour rencontrer le nouveau dirigeant syrien.

Lundi, le chef de la diplomatie allemande a mis en garde la Turquie contre une escalade du conflit avec les unités kurdes. Le même jour, le chef de la diplomatie jordanienne Ayman Safadi a rencontré le nouveau dirigeant de la Syrie voisine, Ahmad al-Chareh. Le Figaro fait le point sur la situation.

Berlin met en garde contre une guerre entre la Turquie et les forces kurdes en Syrie

Le chef de la diplomatie allemande a mis en garde lundi la Turquie contre un durcissement de son conflit avec des unités kurdes dans le nord de la Syrie, après la chute de Bachar al-Assad. Une guerre turque contre les Kurdes en Syrie “ne doit pas avoir lieu”a déclaré Annalena Baerbock à la radio allemande Deutschlandfunk.

“Cela n’aiderait personne.” si le mouvement djihadiste État islamique (EI) « profité d’un conflit » entre la Turquie et les Kurdes, a-t-elle souligné, ajoutant que “ce serait un danger pour la sécurité de la Syrie, mais aussi pour la Turquie et pour nous, l’Europe”.

Depuis la chute de Bachar al-Assad, Ankara soutient une offensive des groupes armés contre les forces kurdes qui contrôlent une partie du nord de la Syrie. Ankara considère les Forces démocratiques syriennes (FDS), un groupe dirigé par les Kurdes et soutenu par les États-Unis, comme une extension de son ennemi juré, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

La Jordanie soutient la reconstruction de la Syrie, déclare son ministre des Affaires étrangères à Damas

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a exprimé le soutien de son pays à la reconstruction de la Syrie lors d’une réunion lundi à Damas avec le nouveau dirigeant syrien Ahmad al-Shareh, a rapporté la télévision d’État jordanienne. . Ayman Safadi est le premier haut responsable jordanien à se rendre en Syrie depuis la chute de Bachar al-Assad il y a deux semaines, à la suite d’une fulgurante offensive d’une coalition de rebelles dirigée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham (HTC).

Selon la chaîne Al-Mamlaka, Ayman Safadi a discuté avec les nouvelles autorités syriennes des opportunités de collaboration dans divers domaines, tels que le commerce, la gestion des frontières, l’aide humanitaire, les interconnexions électriques et la sécurité. Safadi a exprimé son soutien à « un gouvernement qui représente toutes les tendances en Syrie »ainsi que « une nouvelle constitution »en ajoutant que « Les pays arabes ont accepté de soutenir la Syrie à ce stade, sans aucune ingérence extérieure ».

L’Iran affirme son soutien à la souveraineté de la Syrie

Le ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé lundi son soutien à la souveraineté de la Syrie après la chute de Bachar al-Assad suite à une offensive rebelle, tout en affirmant ne pas « ne pas (avoir) de contact direct » avec les nouveaux dirigeants syriens. « Notre position de principe sur la Syrie est très claire : préserver la souveraineté et l’intégrité » du pays « et permettre au peuple syrien de décider de son avenir sans ingérence étrangère »a déclaré le porte-parole du ministère, Esmaïl Baghaï, ajoutant que la Syrie ne devait pas devenir un “celui du terrorisme”.

Une délégation saoudienne rencontre le nouveau dirigeant syrien à Damas

Une délégation saoudienne de haut rang a rencontré le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, à Damas, a indiqué lundi à l’AFP une source proche du gouvernement. Cette réunion, tenue dimanche, marque le premier contact officiel connu entre le gouvernement saoudien et la nouvelle administration syrienne.

La délégation saoudienne a notamment discuté “la situation en Syrie” et l’éradication du commerce illégal de “captagon”une amphétamine dérivée d’une drogue, avec Ahmad al-Chareh, chef de HTS, a indiqué cette source proche du gouvernement sous couvert d’anonymat. L’Arabie saoudite a appelé début décembre à des efforts concertés pour empêcher la Syrie de tomber dans le chaos. « Chaos et division » après la chute d’Assad. Sous l’ancien président, la Syrie était devenue un narco-État prospère grâce au commerce illégal du captagon, dont l’Arabie saoudite constitue un marché clé.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV L’armée allemande va créer une quatrième division, dédiée à la « sécurité intérieure »
NEXT Le FBI réalise une saisie record de 150 bombes artisanales dans une ferme de Virginie