Chaque année, le 18 décembre, le Journée internationale des migrants nous rappelle que derrière les chiffres et les discours politiques se cachent des vies humaines marquées par l’espoir, la résilience et souvent la douleur.
Cette journée, instituée par les Nations Unies en 2000, est bien plus qu’un simple événement symbolique. Il nous invite à réfléchir sur le rôle que chacun, des citoyens aux institutions, peut jouer dans la défense des droits des migrants.
Le phénomène migratoire est une réalité incontournable de notre époque, façonnée par les inégalités économiques, les guerres, les catastrophes climatiques et les rêves d’un avenir meilleur. Pourtant, ces hommes, femmes et enfants en quête d’une vie digne sont trop souvent perçus comme des menaces plutôt que comme des victimes ou des contributeurs potentiels. Le racisme, l’exploitation, l’exclusion sociale et l’invisibilité marquent encore trop souvent leur parcours.
C’est ici que Libé joue un rôle fondamental. Depuis des années, ce journal se positionne comme une voix pour les sans-voix, un espace où les histoires marginalisées trouvent un public. Défendre les droits des migrants ne se limite pas à dénoncer les injustices ; il s’agit également de déconstruire les stéréotypes, de mettre en lumière la dynamique complexe de la migration et de mettre en lumière les contributions essentielles des migrants dans les sociétés d’accueil.
Dans ses colonnes, Libé s’efforce de raconter les histoires humaines qui se cachent derrière les crises migratoires : celles de parents séparés par les frontières, de jeunes fuyant les zones de conflit ou encore de travailleurs invisibles qui font fonctionner les économies occidentales. Plus qu’un journal, Libé se veut un acteur du changement, une plateforme qui sensibilise le public à des réalités souvent cachées.
En cette Journée internationale des migrants, rappelons-nous que le combat pour leurs droits est aussi celui de notre humanité commune. Libéà travers ses enquêtes, ses forums et ses engagements, réaffirme son devoir d’informer, d’éclairer et de mobiliser pour un monde où chacun peut circuler, vivre et travailler dignement. Car en défendant les migrants, nous défendons avant tout les valeurs universelles de justice, d’égalité et de solidarité.
Hassan Bentaleb
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