Saluant les pèlerins francophones lors de l’audience générale de ce mercredi 18 décembre dans la salle Paul VI, le Saint-Père a exprimé sa proximité et adressé ses prières aux habitants de l’archipel français de Mayotte, ravagé par un cyclone samedi dernier. Il a également évoqué son récent voyage en Corse.
Xavier Sartre – Cité du Vatican
Proximité et prière. Le pape François, s’adressant aux francophones présents dans la salle Paul VI pour assister à l’audience générale de mercredi, a demandé que « Que Dieu accorde le repos à ceux qui ont perdu la vie, le secours nécessaire à tous ceux qui en ont besoin et le réconfort aux familles affligées. » par un cyclone dévastateur.
Samedi, le cyclone Chido a frappé ce territoire français d’outre-mer, dévastant tout sur son passage. Selon un bilan provisoire, 22 personnes ont perdu la vie et 1.373 ont été blessées, mais la préfecture craint que le nombre de victimes soit bien plus élevé en raison des conditions de vie extrêmement précaires d’une partie de la population, dont de nombreux clandestins en provenance de la République de les Comores. Un couvre-feu a été instauré ce mardi 17 décembre, un pont aérien a été mis en place avec le continent et un pont maritime a été activé avec La Réunion. Un hôpital de campagne doit être mis en place rapidement pour soulager l’établissement local, endommagé par les vents violents.
Le pape avait déjà exprimé son inquiétude pour Mayotte lors de son entretien avec le président français en fin de journée en Corse dimanche. Avant de réciter la prière de l’Angélus dans la cathédrale d’Ajaccio, en présence de plusieurs évêques français, il a demandé de prier pour les victimes. « Je suis spirituellement proche de tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie » avait-il dit.
La chaleur des Corses
Le Saint-Père a également évoqué la Corse dans ses salutations aux francophones. « Le récent voyage en Corse, où j’ai été si chaleureusement accueilli, m’a particulièrement frappé par la ferveur des gens pour qui la foi n’est pas une affaire privée et par le nombre d’enfants présents. Grande joie et grand espoir ! s’exclama-t-il.
Lors de la messe sur la place d’Austerlitz dimanche, François, lors de l’homélie, a exprimé sa joie et sa surprise de voir tant d’enfants venir avec leurs parents. Il l’a également répété aux journalistes qui l’ont suivi dans l’avion pour Rome : «Je voudrais préciser une chose : avez-vous le nombre d’enfants ? Pensez à d’autres voyages où vous ne les avez pas vus ».
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