La rapporteure du PD pour le budget 2025 a présenté mardi son rapport axé, pour des raisons qui semblaient échapper à l’opposition, sur l’intelligence artificielle. Le texte doit encore être débattu à la Chambre toute la journée de mercredi avant d’être soumis au vote des députés jeudi matin. En attendant que la majorité le soutienne et l’opposition s’y oppose, petit rappel d’un déficit budgétaire de 1,29 milliard d’euros.
Un chiffre moins mauvais que les prévisions, qui envisageaient un déficit de 500 millions de plus. Les recettes devraient s’élever à 29,6 milliards d’euros (+5,2% par rapport à 2024), pour des dépenses prévues à 30,9 milliards d’euros (+4,5%).
Mais à quoi servent toutes ces dépenses ? Les transferts sociaux représentent 47% de l’ensemble du budget de l’État, selon la synthèse des principaux chiffres budgétaires publiée sur le site de la Chambre des députés. Suit la rémunération des agents, avec près d’un quart des dépenses (24%). Les retraites (15%) et l’éducation (15%) complètent le podium, devant les investissements, qui représentent 4,6% des dépenses.
Outre le budget de l’Administration centrale, la Sécurité sociale devrait présenter un solde positif de 657 millions d’euros en 2025. Les communes, de leur côté, devraient également terminer l’année globalement dans le vert, avec +168 millions d’euros.
Et la fameuse dette dans tout ça ? Il devrait atteindre 27,5% du PIB l’année prochaine et le ministre des Finances du CSV souhaite abaisser ce chiffre pour atteindre 26% d’ici 2028.
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